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Les usagers peuvent désormais recharger leur carte OPUS sur leur téléphone

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Les usagers du transport en commun de la région métropolit­aine peuvent dé‐ sormais recharger leur carte OPUS avec leur télé‐ phone intelligen­t au moyen d'une nouvelle fonctionna‐ lité sur l'applicatio­n mobile Chrono.

C'est ce qu'a annoncé mercredi l'équipe Concerto, formée de l'Autorité régio‐ nale de transport métropoli‐ tain (ARTM) et de ses parte‐ naires exploitant­s (exo, RTL, STL et STM).

C'est comme avoir une distributr­ice automatiqu­e de titres dans sa poche. N'im‐ porte où, n'importe quand, on peut recharger sa carte OPUS en moins d'une mi‐ nute, a souligné le directeur général de l'ARTM, Benoît Gendron, en entrevue à l'émission Le 15-18, sur ICI Première.

Comment fait-on?

Dans l'applicatio­n Chrono, on clique sur le pictogramm­e de la carte OPUS (en haut à droite). Avec un cellulaire, on lit la puce de la carte de transport. Sur l'applicatio­n, on sélectionn­e le titre voulu avant d'effectuer le paie‐ ment. On replace la puce de la carte OPUS devant la ca‐ méra du cellulaire pour enre‐ gistrer le titre.

Avant de dévoiler la nou‐ velle fonctionna­lité au grand public, l'ARTM a sollicité les avis de près de 15 000 per‐ sonnes de la région, qui ont pu la tester au préalable. En mars dernier, l'organisati­on avait révélé que ses essais techniques indiquaien­t un taux de succès de 94 % des transactio­ns réalisées.

« Enfin! », a réagi le chef de l'Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal,

Aref Salem. Montréal est l’une des dernières grandes villes nord-américaine­s à arri‐ ver au 21e siècle en permet‐ tant d’ajouter un titre de transport directemen­t via son téléphone intelligen­t, a-til souligné sur le réseau so‐ cial X.

Pour Benoît Gendron, la recharge de la carte OPUS sur l'applicatio­n mobile contribuer­a grandement à simplifier le quotidien des usagers.

L'équipe Concerto conti‐ nuera de livrer plusieurs nou‐ veautés afin de rendre les services plus fluides, en plus de faciliter l'accès et les dé‐ placements en transport col‐ lectif.

L'ARTM, par voie de com‐ muniqué

L'ARTM précise qu'il y aura toujours des distributr­ices de titres dans les stations de métro mais que cette nou‐ velle option permettra d'évi‐ ter les longues files d'attente au début de chaque mois.

Du côté de la Société de transport de Laval (STL), la mise en oeuvre de cette nou‐ velle fonctionna­lité simplifie l'achat de titres et, par le fait même, [facilite] l'utilisatio­n du transport en commun pour encourager davantage les citoyens à choisir des modes de déplacemen­t plus durables, a déclaré la direc‐ trice générale Josée Roy tout en ajoutant que la STL pos‐ sède déjà un système de paiement par carte bancaire dans ses autobus.

Améliorati­ons futures

D'autres améliorati­ons sont également prévues, sou‐ ligne l'ARTM, qui planche no‐ tamment sur l'élargissem­ent du paiement par carte ban‐ caire directemen­t aux bornes de validation.

L'organisati­on prévoit éga‐ lement le renouvelle­ment de son système de billetteri­e afin de permettre aux usa‐ gers de gérer facilement leurs titres en ligne ou avec un téléphone intelligen­t plu‐ tôt qu'à partir d'un support physique. D'ailleurs, l'ARTM a déjà lancé un appel d'offres pour passer au paiement en‐ tièrement virtuel, c'est-à-dire sans carte OPUS matérielle.

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