Radio-Canada Info

Une belle récolte et bien des projets pour l’érablière au Sucre d’or

-

L’érablière au Sucre d’or de Laterrière connaît une belle récolte cette année avec le printemps hâtif. La production et la transfor‐ mation du sirop battent leur plein actuelleme­nt et l’érablière a de nombreux projets pour répondre à la demande qui augmente.

Après une saison particu‐ lièrement difficile l’an der‐ nier, le temps doux de la fin de l’hiver a créé des condi‐ tions idéales.

Jusqu’à maintenant, [c’est] une bonne production. Les conditions sont parfaites. On a commencé beaucoup plus tôt. Normalemen­t, moi je ré‐ colte à partir de la troisième semaine de mars. On a com‐ mencé le 5 mars à récolter, illustre l’ancien propriétai­re de l’érablière, Sylvain Néron.

L’érablière espère encore pouvoir poursuivre sa pro‐ duction jusqu’à la fin du mois d’avril, à moins que la cha‐ leur ne mette un terme à la saison.

J'atteins présenteme­nt les trois quarts de ma produc‐ tion. J’ai encore au moins fa‐ cilement une quinzaine de jours où je peux produire, poursuit-il.

J’espère que le redoux qu’on va avoir prochaine‐ ment, la première semaine, ne déclenche pas le bour‐ geon, qu’on puisse être en mesure de continuer de pro‐ duire pendant encore quelques semaines, enchaîne

Antoine Roussel, coproprié‐ taire de l’érablière.

Des projets

L’érablière au Sucre d’or a de nombreux projets pour poursuivre son expansion. Elle souhaite notamment in‐ vestir davantage dans la transforma­tion.

On a fait une nouvelle aire de travail, qui est vraiment l’usine où on fait la transfor‐ mation des produits. [...] On a commencé cette année. On était trop à l’étroit ici. [...] Notre produit est de plus en plus en demande, alors on fait affaire avec d’autres pro‐ ducteurs qui sont régis par la fédération, qui eux, nous vendent leur produit, leur si‐ rop, pour qu’on puisse faire nos produits, élabore Sylvain Néron.

Le secteur dédié à la transforma­tion des produits représente un investisse‐ ment de plus de 500 000 $. Il a été ajouté à l'usine de pro‐ duction, qui a été construite il y a cinq ans. Une annexe a été construite cette année en raison de la hausse de la de‐ mande pour les produits transformé­s.

On a encore des équipe‐ ments, d’autres investisse‐ ments qu’on veut aller cher‐ cher, pour faire plus de pro‐ duits, notamment. Et par la suite, bien, quand ce sera fait, on va s’attaquer au nerf de la guerre, notre vieille ca‐ bane, qu’on compte remettre à neuf, et ça, bien évidem‐ ment, ça va venir dans le temps comme dans le temps, annonce le copropriét­aire et ancien capitaine des Sague‐ néens de Chicoutimi.

Les repas à la cabane à sucre sont si populaires que l’érablière au Sucre d’or songe à ajouter une semaine à sa saison, pour ouvrir ses portes dès la semaine de re‐ lâche.

42 ans au poste

Depuis 42 saisons, le bouilleur Gérald Maltais veille à la qualité du sirop à l’érablière au Sucre d’or.

C’est quasiment un plaisir, parce que c’est agréable de faire ça, ça dure tellement une période très courte, ra‐ conte-t-il.

Toute l’équipe met l’épaule à la roue, alors que la saison bat son plein.

Nous autres, la vraie sai‐ son, on est dedans. Le mois d’avril, c’est la période où on produit. À l’extérieur, c’est plus tôt, nous, c’est plus tard, poursuit Gérald Maltais.

D’après un reportage de Myriam Gauthier

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada