Protéger la biodiversité sur les fermes, un geste à la fois
L'Union des producteurs agricoles (UPA) a présenté mercredi, à Saint-Édouardde-Fabre, un nouveau pro‐ gramme qui souligne les ef‐ forts des producteurs agri‐ coles pour protéger l'envi‐ ronnement. Des fermes du Témiscamingue ont alors été récompensées pour leurs bonnes pratiques fa‐ vorisant le maintien de la biodiversité.
Le programme s'intitule L'agriculture complice de la biodiversité. Et l'importance de protéger les bandes rive‐ raines a été au centre des discussions.
Ça aide l'eau à être filtrée avant de se rendre au lac, ex‐ plique le copropriétaire de la ferme Valsy, Sylvain Baril, de‐ vant ses pairs.
Selon lui, la haie boisée brise-vent située entre le lac Témiscamingue et les terres de la ferme Valsy freine l'éro‐ sion et assure une croissance plus rapide des plants au printemps, puisque le gel est moindre en hiver.
L’environnement, ça a tou‐ jours été important pour nous. On y va par étape, c’est de l’apprentissage, de l’amé‐ lioration.
Sylvain Baril, coproprié‐ taire de la ferme Valsy
Le président de la Fédéra‐ tion de l'UPA d'Abitibi-Témis‐ camingue, Pascal Rheault, rappelle que chaque petite action vaut son pesant d'or.
C’est bon de valoriser les bonnes actions que les entre‐ prises agricoles ont déjà faites. On est conscients qu'on a un impact sur l'envi‐ ronnement, mais quand on fait de bonnes actions, à un moment donné, il faut les va‐ loriser, insiste M. Rheault.
Ode à la vie sous terre
Sylvain Baril mène plu‐ sieurs actions pour conserver la biodiversité sur ses terres,