Faculté de médecine : le recrutement du personnel avance, selon le doyen
Près d’une vingtaine d’em‐ ployés travaillent déjà au sein de la nouvelle Faculté de médecine de l’Île-duPrince-Édouard. Le recrute‐ ment de personnel, parti‐ culièrement, de médecins enseignants va de bon train, assure la direction de la faculté.
Il y a des gens dans la communauté et d'autres pro‐ venant de l’extérieur de l'Îledu-Prince-Édouard qui dési‐ rent faire partie de la Faculté de médecine.
Dr Preston Smith, doyen de la Faculté de médecine de UPEI
Selon le Dr Preston Smith, doyen de la nouvelle Faculté de médecine de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, sur les 45 médecins-profes‐ seurs désirant enseigner à cet établissement, environ trois quarts sont originaires de l'île.
Certaines de ces per‐ sonnes sont très intéressées par l'enseignement de l'ana‐ tomie ou des compétences cliniques en première et en deuxième année, précise-t-il.
La pression sur le sys‐ tème
Le recrutement de méde‐ cins-professeurs pour cette nouvelle faculté a toujours fait l’objet de discussions à l’île.
Un rapport publié cet hi‐ ver indiquait que 135 méde‐ cins seraient nécessaires pour la faire fonctionner, ce qui pourrait représenter un fardeau pour le système de santé qui peine déjà à recru‐ ter des professionnels.
Plus de 36 000 PrinceÉdouardiens se trouvent sur une liste d’attente pour obte‐ nir un médecin de famille et une cinquantaine de postes en médecine sont à pourvoir à l’heure actuelle.
Pour le Dr Smith, l’intérêt des professionnels des autres provinces envers le projet montrerait une autre réalité.
Depuis le début, je tiens à souligner que la Faculté de médecine servira à améliorer le recrutement et la rétention des médecins à l’île, dit-il.
Néanmoins, le Dr Smith reconnaît que l’établissement devra quand même réfléchir sur d'autres soucis, lorsque les étudiants commenceront à faire des stages.
Quand les étudiants se‐ ront rendus à la leur troi‐ sième année, il sera néces‐ saire d'offrir ces stages cli‐ niques à ces 20 étudiants. L'année suivante, ce sera 40 étudiants, car il y aura des étudiants de 3ème et 4ème année. C'est pourquoi nous feront efforts pour répondre
à cette demande, ajoute-t-il.
Évaluer les effets sur le système
En mars dernier, un groupe représentant environ 400 médecins et étudiants a signé une lettre recomman‐ dant la suspension du projet afin de mieux évaluer les ef‐ fets sur le système de santé.
À cette occasion, la prési‐ dente de la Société médicale de l’île, la Dre Krista Cassell, a déclaré qu’elle ne s'oppose pas à l’ouverture de la fa‐ culté, mais qu’elle était préoc‐ cupée par l’échéancier donné par l’UPEI et par la province.
L’ouverture de la faculté de médecine de l’île est pré‐ vue pour l’automne 2025 en partenariat avec l'Université Mémorial de Terre-Neuve-etLabrador.
Avec des informations de CBC
leau, qui tenteront de ré‐ pondre à la question : Peuton penser autrement avec la bande dessinée, transformer notre rapport au réel?
La série Discussion croi‐ sée proposera des débats d’idées sur une thématique choisie en format face-à-face. À titre d’exemple, Janette Ber‐ trand et Louise Portal échan‐ geront, samedi, sur la ques‐ tion : Peut-on vieillir sans s’assagir?
L’autrice de Québec Ca‐ therine Girard-Audet était présente dès l’ouverture du Salon pour rencontrer ses lecteurs et lectrices.
D’aller dans un salon du livre et d’avoir cette ren‐ contre-là avec les gens qui nous lisent, ça nous nourrit vraiment beaucoup. C’est un moteur. Littéralement!, sou‐ ligne l'autrice des séries à succès, L’ABC des filles ainsi que La vie compliquée de Léa Olivier.
Celle-ci est également en‐ chantée d’être l’invitée, jeudi, de la première soirée Au‐ teur.e Studio du SILQ.
Vraiment, c’est un hon‐ neur, évidemment! Puis, je n’aime pas dire ça, parce que ce n’est pas la fin de Léa, mais j’ai conclu quand même une étape en publiant le der‐ nier tome de Léa. Et je trouve que c’est un bel honneur. Non seulement pour moi, l'autrice, mais pour la série, pour ce personnage-là.
Après s’être installés au Théâtre Capitole l’an dernier, les grands entretiens de la série Auteur.e Studio sont de retour, ces jours-ci, au Centre des congrès. Ces rendez-vous mettront en vedette, tour à tour, les auteurs Bernard Werber, Jean-François Lé‐ pine, Vincent Vallières et Guy Delisle en plus de Catherine Girard-Audet.
D’ailleurs, cette dernière a une très bonne nouvelle à ré‐ véler à ses lecteurs puis‐ qu’une nouvelle série de livres jeunesse verra le jour le 2 mai. Intitulé Le journal de Marilou, le nouvel opus de Catherine Girard-Audet s’in‐ téresse à Marilou, un person‐ nage secondaire issu de la série La vie compliquée de Léa Olivier, cette saga qui cu‐ mule 1,7 million de livres vendus à travers le monde.
Le thème S’engager dans la transformation est si vaste qu’il teinte aisément toute la programmation du Salon in‐ ternational du livre de Qué‐ bec. Aux visiteurs et aux lec‐ teurs de vivre et de s’appro‐ prier, d’ici à dimanche, cet événement littéraire attendu.