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À Edmonton, le Festival du film ukrainien célèbre sa 2e édition

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Du 12 au 14 avril, la salle du Metro Cinema diffuse gratuiteme­nt des films et documentai­res ukrainiens à l'occasion du Festival du film ukrainien d'Edmonton.

Six production­s seront présentées dans cette pé‐ riode, et c’est le film 20 jours à Marioupol de Mstyslav Chernov, récompensé par l'Oscar du meilleur long mé‐ trage documentai­re 2024, qui ouvre le bal vendredi soir.

Tous les billets ont été vendus en quelques heures à peine, déclare le président du festival, Oleksandr Pankieiev. Surpris par la popularité du documentai­re, il a ajouté une deuxième présentati­on sa‐ medi soir.

À lire et à écouter :

Des Ukrainiens ayant fui la guerre refont leur vie à Fort Saskatchew­an Ce qui hante les Ukrainiens ici 20 jours à Marioupol : un docu‐ mentaire douloureux mais nécessaire

Nous nous étions de‐ mandé si nous ajoutions le film à la programmat­ion parce qu’il est disponible sur plusieurs plateforme­s, dit-il. Après en avoir discuté, l’équipe du festival a déter‐ miné que les gens souhai‐ taient voir le film en commu‐ nauté. Ils veulent être entou‐ rés de gens qui les com‐ prennent, qui ressentent la même chose qu’eux.

Oleksandr Pankieiev sou‐ ligne que le festival donne une perspectiv­e variée de ce qui se passe en Ukraine, aussi bien du côté de la guerre que de la culture.

Malgré la guerre, tous ces films sont produits. Les gens ressentent encore le besoin de créer quelque chose d'im‐ portant pour les génération­s futures, qui pourront ap‐ prendre de leur histoire.

Oleksandr Pankieiev, pré‐ sident du Festival du film ukrainien d'Edmonton

Et cette année, le festival passe au niveau supérieur. Nous faisons venir à Edmon‐ ton des directeurs et des pro‐ ducteurs de documentai­res, explique Oleksandr Pan‐ kieiev. [Ils seront là] pour les séances de discussion, mais aussi pour se mêler au pu‐ blic, alors c’est une occasion de rencontrer ces gens talen‐ tueux.

Étant donné l’importante population ukrainienn­e à Ed‐ monton, Oleksandr Pankieiev ajoute qu’il y a un véritable intérêt au festival.

[Le festival] est pour que ces Ukrainiens puissent voir qu’il se passe quelque chose, qu’ils puissent s’y identifier et proposer aux autres d’aller voir les films. Je pense que le festival est un outil puissant pour façonner l’identité.

Oleksandr Pankieiev, pré‐ sident du Festival du film ukrainien d'Edmonton

Les films sont présentés en langue originale, sous-ti‐ trés en anglais :

20 jours à Marioupol (2023); Do You Love Me? (2023); In the Rearview (2023); Homeward (2019); We will not fade away (2023); Luxembourg, Luxembourg (2022).

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