Inondations dans Lanaudière : l’homme porté disparu retrouvé sain et sauf
Deux véhicules ont été em‐ portés lors d'inondations à Chertsey, dans Lanaudière, dans la nuit de vendredi à samedi. Deux personnes ont pu s'extirper d'un des véhicules. Quant à l'homme qui était porté disparu, il a été retrouvé sain et sauf, selon la Sûreté du Québec (SQ).
Sur sa page Facebook, la Ville de Chertsey a écrit qu'une partie de la chaussée de l'avenue du Castor, envi‐ ron 50 pieds au nord du pont du ruisseau Gour, [avait] cédé sous la pression des eaux de la rivière Ouareau, gonflée par les pluies dilu‐ viennes.
Selon nos informations, deux personnes se trou‐ vaient dans un des véhicules emportés par les eaux, mais elles ont réussi à sortir. La SQ a également retrouvé la se‐ conde voiture, et l'homme qui était porté disparu plus tôt ce matin a été retrouvé sain et sauf. Selon nos infor‐ mations, il s'agirait d'un Montréalais qui possèderait un chalet dans la région.
Par ailleurs, en raison des travaux et de la fermeture de la route, une trentaine de ré‐ sidents sont enclavés. La mairesse, Michelle Joly, a as‐ suré samedi matin que les travaux seront réglés rapide‐ ment.
La ministre responsable de l’Habitation et députée de Bertrand, France-Élaine Du‐ ranceau, s'est rendue à Chertsey au courant de la journée, afin de constater les dégâts. Dans un court point de presse, elle a tenu à sa‐ luer le travail et le leadership de la mairesse Joly et elle a assuré que le gouvernement suivait la situation de très près.
Questionnée pour savoir s'il y aura davantage d'inves‐ tissement pour l'entretien des barrages à travers la pro‐ vince, la ministre a répondu que le ministère des Affaires municipales avait investi des sommes à cet effet et qu'il existe également des sommes disponibles pour les situations d'urgence.
Quant au ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, il a déclaré par voie de communiqué suivre l'évolution de la situation : Je suis en contact avec les dé‐
putés. Nos directions régio‐ nales sont en action avec les municipalités et les autres ministères pour s’assurer de la sécurité de tous. On le rap‐ pelle, il est important d’écou‐ ter les consignes des autori‐ tés locales.
Vigilance et état d'ur‐ gence dans la région
Ce n'est pas la première fois que la rivière Ouareau, dans Lanaudière, sort de son lit. Selon Raymond Rougeau, le maire de la ville de Raw‐ don, située près de Chertsey, sa municipalité est préparée à ce type de situation et fait preuve depuis hier de vigi‐ lance.
Depuis ce matin, nos ser‐ vices d'urgence vont dans les lieux possiblement névral‐ giques et rencontrent les ci‐ toyens pour les informer. On peut les accueillir dans un centre communautaire. Aussi, chaque heure, les ser‐ vices de travaux publics me‐ surent le niveau de l'eau de la rivière, a-t-il affirmé, se voulant rassurant.
À une quarantaine de kilo‐ mètres de Rawdon, la Munici‐ palité de Sainte-Émélie-del'Énergie a quant à elle dé‐ claré l'état d'urgence local vers 22 h 30 vendredi. Elle a ordonné une évacuation im‐ médiate pour les secteurs du chemin du Crique-à-David, du chemin Sainte-Marie et de l'avenue des Pins.
Les résidents de ces sec‐ teurs doivent évacuer immé‐ diatement leur domicile. Le centre Jean-Antoine-Lepro‐ hon est ouvert dès mainte‐ nant pour vous accueillir, a écrit la Municipalité sur son site Web.
Toujours dans la région, la municipalité de Mandeville a souligné que l'eau [avait] at‐ teint la rue à plusieurs en‐ droits autour du lac Hénault et que le secteur du lac Sainte-Rose était toujours in‐ accessible.
L'eau a maintenant atteint plusieurs rues et endroits dans le secteur du rang Mas‐ tigouche tels que le 3e Rang Peterborough, la terrasse Dessailliers, la rue Bouvier, etc., a écrit la Ville sur Face‐ book.
Cours d'eau sous sur‐ veillance et routes fermées
Depuis vendredi soir, d'autres inondations ont eu lieu dans la province et plu‐ sieurs cours d'eau, notam‐ ment dans les régions de La‐ naudière, des Laurentides et de l'Abitibi-Témiscamingue, sont sous surveillance. Selon le site du ministère des Transports, de nombreuses routes sont fermées.
En Abitibi-Témiscamingue, les autorités sur un pied d’alerte, alors que des affais‐ sements de routes sont si‐ gnalés à plusieurs endroits, des chemins sont fermés à la circulation et une dizaine de ponceaux menant dans des chemins locaux sont aussi barrés, selon Québec 511.
Dans la MRC Abitibi, un avis d'évacuation a été émis pour les résidents du TNO Lac-Despinassy en raison de la fermeture de la route 397.
Le ministère des Trans‐ ports dit être préoccupé par la situation au Témisca‐ mingue, où les routes 101 et 391 sont barrées, empêchant l’accès vers Rouyn-Noranda.
Dans la région de Québec, le pont Jacques-Bédard est fermé aux automobilistes jusqu’à dimanche. Les autori‐ tés ont affirmé qu'un détour était possible par le chemin de la Grande Ligne, la rue De‐ lage et l'avenue du Lac-SaintCharles.
À Lac-Beauport, la situa‐ tion est stable et le pont de l'Éperon demeurera ouvert.
Dans Chaudière-Appa‐ laches, la rivière Beaurivage près de Saint-Étienne, de la rivière Chaudière près de Saint-Georges et de la rivière Nelson dans le secteur ValBélair à Québec sont tou‐ jours sous surveillance.
Améliorations à zon l'hori‐
La situation devrait toute‐ fois s'améliorer au courant des prochains jours, prédit Joshua Ménard-Suarez, le porte-parole national de la sécurité civile au ministère de la Sécurité publique.
La bonne nouvelle, c'est qu'après le système [météo‐ rologique] qui nous touche présentement, il n'y a pas d'autres précipitations pré‐ vues en début de semaine prochaine, explique-t-il. Les cours d'eau qui auront gonflé continueront d'avoir un ni‐ veau relativement haut, mais cela ira en diminuant.
Fonte de neige tardive
D'après Simon Legault, météorologue à Environne‐ ment Canada, il est possible de prédire l'ampleur des crues printanières en fonc‐ tion du processus de la fonte de la neige.
La manière dont va fondre la neige indique tou‐ jours si les risques d'inonda‐ tions seront importants. [Cette année], la neige a fondu tardivement, puisque récemment nous avons eu des températures fraîches et nous avons même eu de la neige la semaine dernière, explique-t-il.
Toutefois, malgré cette fonte tardive de la neige, rien ne laisse croire que le Qué‐ bec revivra des épisodes de crues printanières comme en 2017 ou en 2019, alors que des pans complets de la pro‐ vince étaient inondés, dit le météorologue.
Avec les informations de Raphaëlle Drouin, Gabrielle Proulx et La Presse Cana‐ dienne
lienne, a-t-elle ajouté.
À quoi s’attendre désor‐ mais?
Même si l'Iran a indiqué que son opération de repré‐ sailles était terminée, Israël a promis de riposter. C'est dans ce contexte, que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit d’urgence di‐ manche.
Le monde retient donc son souffle en attendant de voir la teneur de la réponse israélienne, à laquelle l'Iran a déjà promis de répliquer. Une escalade qui pourrait précipiter une guerre régio‐ nale.
Il y aura peut-être une sortie de crise que tout le monde voudra. Quoique j’en doute, car ça va probable‐ ment barder dimanche au Conseil de sécurité, prévient Ferry de Kerckhove, ancien diplomate canadien dans la région.
M. de Kerckhove dit espé‐ rer que [Joe] Biden a encore un petit peu d’influence sur Nétanyahou afin d’empêcher ce dernier de se venger de l’Iran, ce qui causerait une déflagration dans l'ensemble de la région.
L'ancien diplomate se dit néanmoins inquiet. Nous vi‐ vons dans une forme de loi de la jungle où aucune des règles du droit international n’est plus respectée, déploret-il en faisant notamment ré‐ férence notamment aux at‐ tentats ciblés des leaders po‐ litiques.
Selon le général de bri‐ gade Dominique Trinquand, et ex-chef de la mission mili‐ taire française auprès de l'ONU, l'ensemble du Conseil pourrait être d'accord pour condamner l'attaque ira‐ nienne.
Mais aller au-delà paraît problématique, selon lui, puisque l'Iran répondait au bombardement de son consulat en Syrie ce qui constitue une attaque contre le gouvernement iranien. M. Trinquand regardera aussi di‐ manche si l'ONU appellera aussi à l'absence d'escalade, auquel cas cette demande s'adresserait aussi aux Israé‐ liens.
Avec les informations de Reuters, AFP et Le Monde
médias vont en parler, la communauté internationale va s’y intéresser et le gouver‐ nement aura de la pression pour agir.
Nnamdi Obasi, conseiller principal pour le Nigeria à l'International Crisis Group
Les écoles à risque
Depuis le début du conflit dans le nord-est du Nigeria, au moins 2295 enseignants ont été tués et plus de 1400 écoles ont été détruites, rap‐ pelle l'UNICEF, qui s’inquiète pour l’éducation des enfants nigérians. En effet, certaines familles ne veulent plus prendre le risque d’envoyer leurs enfants à l’école, crai‐ gnant qu’ils ne se fassent kid‐ napper. Ils s’ajoutent ainsi aux 10,5 millions de petits Ni‐ gérians qui ne sont pas scola‐ risés.
L'incapacité constante des autorités nigérianes à endi‐ guer la vague d'enlèvements ciblant les enfants et les écoles signifie qu'une généra‐ tion d'enfants pourrait être privée d'éducation, la peur des enlèvements obligeant les autorités à fermer des centaines d'écoles, tandis que les enseignants aban‐ donnent leurs postes ruraux, signale également Amnistie internationale.
Depuis 2014, quelque 1500 élèves ont été enlevés alors qu’ils se trouvaient dans leurs écoles, selon le décompte d'Amnistie interna‐ tionale.
Une industrie lucrative
Malgré la position offi‐ cielle du gouvernement, qui nie négocier avec les ravis‐ seurs et qui interdit aux fa‐ milles de le faire sous peine d’amende, les Nigérians soupçonnent que la réalité est autre, soutient Nnamdi Obasi.
Lors d'un incident récent, 286 élèves et des membres du personnel scolaire ont été kidnappés par des hommes armés à Kuriga, dans le nordouest de l'État de Kaduna. Ils ont été libérés par l'armée ni‐ gériane quelques jours avant l'expiration du délai fixé pour payer la rançon d'un milliard de nairas (environ 1,1 million de dollars canadiens) que ré‐ clamaient les ravisseurs.
Le gouvernement ne l’avouera jamais, mais bien des gens pensent qu’ils n’au‐ raient pas pu récupérer les enfants si les autorités n'avaient pas payé une somme substantielle, affirme M. Obasi.
Il n’y a pas que les élèves qui sont les proies des ban‐ dits. Des milliers de per‐ sonnes sont enlevées chaque année, précise-t-il, et leurs fa‐ milles finissent par payer des rançons pour qu’elles soient relâchées.
C’est devenu un risque de sécurité généralisé dans tout le pays. La plupart des gens préfèrent prendre l’avion, s'ils peuvent se le permettre, plu‐ tôt que d’emprunter les auto‐ routes.
Nnamdi Obasi, conseiller principal pour le Nigeria à l'International Crisis Group
Les enlèvements sont de‐ venus une industrie extrême‐ ment lucrative dans un pays où les emplois payants sont rares.
C'est une façon de gagner beaucoup d'argent en peu de temps, note Ebenezer Oba‐ dare.
Climat d’impunité
D’autant plus que les risques de devoir payer pour ces crimes sont minimes.
C’est rare de voir ces ban‐ dits traduits en justice et condamnés, souligne Nnamdi Obasi. Pour des jeunes sans éducation et sans perspective d’emploi, comme il y en a des millions au Nigeria, ce mode de vie peut être attirant, estime le chercheur.
Lorsque les gens constatent que les gangs opèrent avec peu ou pas de conséquences, cela peut de‐ venir intéressant d’y adhérer.
Nnamdi Obasi, conseiller principal pour le Nigeria à l'International Crisis Group
Le président Bola Ahmed Tinubu est arrivé au pouvoir en 2023 en promettant de s'attaquer à l'insécurité. Dès les premiers jours de son mandat, il a déclaré l’état d’urgence, rappelle Ebenezer Obadare. Mais les résultats promis se font toujours at‐ tendre.
On entend bien des dis‐ cours, mais pour ce qui est des actions concrètes, comme s'attaquer aux ravis‐ seurs, rendre les rues plus sûres ou donner du matériel et de la formation aux poli‐ ciers, on ne voit pas de résul‐ tats, constate le chercheur.
Une première action effi‐ cace serait d’engager plus de policiers, croit Nnamdi Obasi.
On manque cruellement d’agents, remarque-t-il. La moitié des 300 000 policiers nigérians sont affectés à la protection du président, des ministres, des gouverneurs ou des hommes d’affaires, explique M. Obasi. Il n’en reste que 150 000 pour assu‐ rer la sécurité des 230 mil‐ lions de Nigérians, qui vivent parfois dans des régions iso‐ lées et difficiles d’accès.
Il y a également un déficit de logistique, de communica‐ tion et d'équipement. Les groupes armés sont mieux pourvus que la police, sou‐ ligne-t-il.
Les bandits se cachent dans des forêts, d’où ils ne sortent que pour commettre leurs méfaits.
Grâce à un recrutement massif de policiers, à des bombardements ciblés des repaires de bandits et à un meilleur arrimage avec les gouverneurs des États, la si‐ tuation pourrait s’améliorer dans les prochaines années, espère-t-il.
Crise humanitaire
Cette crise sécuritaire a des conséquences catastro‐ phiques, dit le Bureau de la coordination des affaires hu‐ manitaires de l’ONU (OCHA).
Près de 32 millions de Ni‐ gérians devront faire face à une crise alimentaire aiguë d’ici juin en raison de l’infla‐ tion et de l’augmentation des prix du carburant, mais aussi de l’insécurité, qui empêche les fermiers de se rendre dans leurs champs, men‐ tionne l’OCHA. Quelque 4,8 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire immédiate.
Selon l'Association des agriculteurs nigérians, au moins 165 agriculteurs un peu partout au pays ont été assassinés en 2024. D’autres ont dû payer d’énormes sommes d’argent aux membres de groupes armés pour pouvoir accéder à leurs fermes.
Cela entraîne une diminu‐ tion de la production et donc, une augmentation des prix. L’inflation du prix des ali‐ ments a atteint 38 % en fé‐ vrier.
De plus, un nombre im‐ portant d’établissements de santé ont fermé leurs portes dans les régions les plus tou‐ chées par la violence, rap‐ porte M. Obasi. Le personnel de santé a fui, raconte-t-il.
Environ 2 millions de per‐ sonnes ont dû quitter leur domicile après que leur vil‐ lage eut été attaqué, et elles se sont installées près des bases militaires, où elles ont peu d’options de subsistance. Les gens qui s'aventurent audelà des tranchées protec‐ trices des villes pour cher‐ cher de la nourriture le font au péril de leur vie.
C’est une crise énorme, dont on ne parle pas assez, conclut le chercheur.
tion de 2020 a été volée?, qui ne figure donc pas dans le questionnaire rendu public.
Des dizaines de ques‐ tions
Au total, les jurés poten‐ tiels se feront poser pas moins de 42 questions lors de cette sélection, de quoi passer au peigne fin ce bas‐ sin de 500 candidats avant d’en retenir 12, plus six sup‐ pléants.
Les jurés potentiels de‐ vront indiquer les médias en ligne, les émissions d'infor‐ mation et les médias sociaux qu'ils consultent, les balados qu'ils écoutent et s'ils se sont déjà considérés comme des partisans ou des membres d'un des six groupes extré‐ mistes et suprématistes blancs, dont le mouvement QAnon, les Proud Boys et An‐ tifa.
Les jurés seront égale‐ ment interrogés sur leurs re‐ lations professionnelles et politiques avec l'ancien pré‐ sident et magnat des affaires new-yorkais. Les avocats leur demanderont si un parent ou un ami proche a déjà travaillé pour une entreprise ou une organisation détenue ou diri‐ gée par Donald Trump ou par un membre de sa famille.
Il leur sera également de‐ mandé s'ils ont déjà assisté à un rassemblement ou à une activité de la campagne de l’ex-président, s'ils se sont portés volontaires pour sa campagne ou s'ils ont parti‐ cipé à des actions antiTrump.
Ils devront répondre sans ambages à cette question fondamentale : Avez-vous des opinions bien arrêtées ou des croyances bien an‐ crées sur la question de sa‐ voir si un ancien président peut être inculpé au pénal devant un tribunal d'État?
Et voici la dernière ques‐ tion à laquelle chaque juré potentiel devra répondre honnêtement :
Existe-t-il une raison, qu'il s'agisse d'un préjugé ou d'autre chose, qui vous em‐ pêcherait d'être juste et im‐ partial?
Une des questions qui se‐ ront posées lors de la sélec‐ tion des jurés
Dans une affaire comme celle-ci, extrêmement média‐ tisée, le juge sera très prompt à écarter les per‐ sonnes qui admettront une certaine partialité. Comme dans bien des procès, des candidats essaient d'échap‐ per à la fonction de juré, alors que d’autres essaient de faire partie du jury.
Éviter les taupes
Ceux qui sont un peu trop enthousiastes sont peut-être ceux qu'on veut le plus écar‐ ter. Imaginons quelqu’un qui veuille faire partie de ce jury parce qu'il veut écrire un livre à ce sujet ou qu'il veuille se faire interviewer par les mé‐ dias plus tard pour tout ra‐ conter.
Bref, le candidat idéal de‐ meure celui qui semble équi‐ table, impartial, pas quel‐ qu'un qui n'a pas de convic‐ tions, de préférences ou d'idéologies fortes, mais un juré qui peut assurer sous serment, pendant la sélec‐ tion, qu'il peut mettre de côté ses préférences, ses aversions, ses idéologies, et décider de l'affaire en se fon‐ dant uniquement sur les preuves qu'il verra au cours du procès.
Cela ne sera pas une mince affaire d'en trouver 18 [12 jurés et six suppléants], car, à New York, ville majori‐ tairement démocrate, il est difficile de ne pas avoir d'avis sur l’ex-président qui se re‐ trouvera dans le box des ac‐ cusés.
Donald Trump a vécu pen‐ dant des décennies à Man‐ hattan, où il s'est d'abord fait un nom en tant qu'arrogant promoteur immobilier ayant le sens de la publicité. Il est donc peu probable de trou‐ ver un seul juré qui n'ait pas d'opinion sur l’ex-président.
Les procureurs, l'avocat de la défense et le juge vont malgré tout essayer de dé‐ tecter toute taupe, toute per‐ sonne qui, selon eux, pour‐ rait essayer de se glisser dans le jury pour des raisons néfastes.
Une fois que ces jurés au‐ ront prêté serment et que le juge leur aura posé des ques‐ tions très pointues, voire per‐ sonnelles, puis des questions complémentaires de la part de l'accusation et des avocats de la défense, il sera possible d'avoir l’heure juste sur chaque candidature. Il appar‐ tiendra alors aux parties de décider si elles veulent récu‐ ser cette personne pour un motif valable, s'il y a quelque chose qui ne va pas dans les réponses qu'elle donne ou dans son comportement lorsqu'elle donne ses ré‐ ponses.
Le processus de sélection des 12 jurés et des six sup‐ pléants peut s'apparenter à un jeu d'échecs. Si vous de‐ mandiez à des procureurs et à des avocats de la défense quel est leur type de juré pré‐ féré ou quelles sont leurs préférences, ils passeraient probablement beaucoup de temps à vous dire ce qu'ils ne veulent pas chez un juré plu‐
tôt que ce qu'ils veulent.
Fébrilités de cour
Cette affaire de pots-devin versés à Stormy Daniels, une ancienne actrice porno, pour lui acheter son silence pendant la campagne prési‐ dentielle de 2016, peut en‐ traîner jusqu'à quatre ans de prison à l'ex-président s'il est reconnu coupable.
Même si certains pensent que cette cause n’est pas for‐ cément la plus forte contre Donald Trump, il reste qu’on peut imaginer la fébrilité du camp de l’ex-président qui, il faut le dire, aura tout fait jus‐ qu’à la dernière minute à coups de demandes d’injonc‐ tions et de motions judi‐ ciaires, sans succès, pour re‐ tarder ce premier procès.
Certains diront que si vous n’avez rien à cacher, vous devriez plutôt souhaiter que le procès ait lieu le plus vite possible, histoire de ne plus ternir votre réputation, mais ce n’est pas l’avenue qu’a choisie Donald Trump, pour des raisons qui lui ap‐ partiennent. Bonne ou mau‐ vaise stratégie? En tout cas, à compter de lundi, la sélection de 18 personnes, dont 12 au‐ ront à se prononcer lors du verdict, sera enclenchée, pour le meilleur et pour le pire.
ment la vitesse du vent sur une période de retour de 100 ans pour la conception élas‐ tique de base. Ainsi, pour la ville de Taipei, la vitesse no‐ minale du vent pour un tel intervalle est d'environ 150 km/h pendant 10 minutes consécutives, explique M. Chang.
Ce dernier se trouvait dans sa voiture, en route vers le travail, lorsque le séisme a secoué Taïwan le 3 avril der‐ nier. Froidement, il précise qu’il a immédiatement pensé à confirmer que son édifice, la tour Taipei 101, avait ré‐ sisté.
Le résultat final de l’édifice doit être capable de résister aux typhons et aux tremble‐ ments de terre prévus dans les plans. Après le tremble‐ ment de terre, nous avons fait une évaluation, dit Chang Ching-Chang. L'intensité de ce séisme était en fait encore assez éloignée de la norme élastique que nous avions initialement conçue. Nous pensions donc qu'il n'y aurait pas beaucoup de problèmes avec la sécurité structurelle du bâtiment. En contactant le gestionnaire du bâtiment, nous avons su qu’il n’avait pas été grandement affecté.
Le gratte-ciel Taipei 101 avait également résisté au supertyphon Dujuan, en sep‐ tembre 2015.