Le décompte vers les JO de Paris 2024 est lancé pour Radio-Canada
Près de 800 heures de pro‐ grammation olympique à la télé, toutes les compéti‐ tions offertes en temps ré‐ el sur ICI TOU.TV, jusqu'à 14 épreuves présentées simul‐ tanément, des descripteurs d'expérience et des ana‐ lystes réputés et, enfin, des Jeux sans masque et sans distanciation... À l'ap‐ proche de la marque des 100 jours avant la cérémo‐ nie d'ouverture, Radio-Ca‐ nada présente lundi les dé‐ tails de sa programmation pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
Quelque 10 500 athlètes, soit 5250 femmes et 5250 hommes, provenant de 206 pays se retrouveront dans la Ville Lumière pour participer à ces Jeux, du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août.
Pour la première fois, toutes les compétitions olym‐ piques seront offertes en temps réel et sur demande sur ICI TOU.TV. Les passion‐ nés pourront donc voir en di‐ rect les épreuves disputées en matinée à Paris, soit pen‐ dant la nuit chez nous.
Maintenant sur ICI TOU.TV, on a accès à toutes les épreuves, en direct comme en différé. Donc, pour tout voir, c’est sur ICI TOU.TV et à Radio-Canada.
On vous emmène au bon en‐ droit au bon moment , ex‐ plique Catherine Dupont,
Première directrice, Sports et production olympique.
En tout, Radio-Canada et son partenaire RDS présente‐ ront près de 800 heures de programmation olympique télévisée. ICI TÉLÉ offrira
18 heures de programmation quotidienne continue
(à l’exception des téléjournaux de 30 minutes présentés à 18 h et à 22 h).
Durant les 16 jours de compétitions, les chefs d'an‐ tenne Jean-Patrick Balleux, Guillaume Dumas, le duo Ja‐ cinthe Taillon et Martin La‐ brosse, et Geneviève Tardif se relayeront à l’animation de 6 h à 1 h (HAE) pour présen‐ ter la couverture la plus com‐
plète des 329 épreuves au programme de Paris 2024.
Pour donner le coup d’en‐ voi le vendredi 26 juillet, Mar‐ tin Labrosse sera accompa‐ gné de Céline Galipeau pour présenter l'avant-cérémonie, à 13 h, puis la cérémonie d'ouverture, de 14 h à 17 h (20 h à 23 h, heure de Paris) en direct.
On a tellement hâte de se retrouver là, explique Cathe‐ rine Dupont. Quel beau dé‐ cor pour tenir des Jeux olym‐ piques.
Une équipe chevronnée
À l’instar des Jeux de Pa‐ ris, qui seront les premiers Jeux paritaires de l’histoire, Radio-Canada pourra comp‐ ter sur une équipe paritaire d’analystes.
En tout, le groupe comp‐ tera 22 olympiens et para‐ lympiens, soit une anima‐ trice, deux reporters terrain, une descriptrice et 18 ana‐ lystes, dont Hugo Barrette, Émilie Heymans, Laurence Vincent-Lapointe, Sylvie Fré‐ chette, Krystel Ngarlem, Ma‐ rie Eve Dicaire, Karen Paquin, Guylaine Dumont et Ann Dow.
À Paris, Michel Chabot et Laurent Godbout commente‐ ront sur place les épreuves d’athlétisme sur piste.
René Pothier et Benoit Huot seront aussi dans la ca‐ pitale française pour décrire et analyser les épreuves de natation. Jean St-Onge et Bernard Petiot seront égale‐ ment sur place pour com‐ menter et analyser les com‐ pétitions de gymnastique ar‐ tistique.
Le tout premier rendezvous olympique est à mettre à l'agenda avant même la cé‐ rémonie d'ouverture : il s'agit du match entre les Français et les Américains qui lancera le tournoi olympique de soc‐ cer masculin, le mercredi 24 juillet. Le lendemain, les Ca‐ nadiennes amorceront la dé‐ fense de leur titre olympique acquis à Tokyo en affrontant les Néo-Zélandaises.
Les épreuves en direct et en rattrapage, tous les résul‐ tats et le tableau des mé‐ dailles seront évidemment offerts en temps réel sur le site web de Radio-Canada, où l’on pourra consulter le calen‐ drier des épreuves ainsi que les articles de nouvelles et re‐ portages. Le tout sera égale‐ ment accessible avec l’appli‐
cation mobile Jeux Olym‐ piques de Radio-Canada
qui pourra être téléchargée avant le début de l'événe‐ ment.
Le rêve olympique
cusérie dès le 4 juin - la do‐
Par ailleurs, la série docu‐ mentaire Le rêve olympique, produite par Radio-Canada Sports, sera préalablement l’occasion de renouer avec des athlètes d'exception qui nous ont déjà fait vivre de grandes émotions, et dont on suivra les exploits à Paris cet été.
La série fera aussi décou‐ vrir des athlètes inspirants de la relève pour qui ce sera une première expérience olym‐ pique. Cette série de 10 épi‐ sodes de 30 minutes, dont 2 épisodes sur Le rêve para‐ lympique, plonge le téléspec‐ tateur dans la bulle de ces athlètes pour qui la détermi‐ nation est plus forte que tout. On les suivra dans leurs préparatifs le mardi à 18 h 30 (HAE) à compter du 4 juin, sur ICI TÉLÉ et sur ICI TOU.TV.
Jeux paralympiques
Un peu plus de deux se‐ maines après les Jeux olym‐ piques, Geneviève Tardif et Kéven Breton seront les chefs d’antenne des Jeux pa‐ ralympiques de Paris 2024, du 28 août au 8 septembre.
Ils pourront compter sur l’ex-paranageur Benoit Huot, sur Roseline Filion et sur Jean St-Onge pour faire vivre les Jeux en direct de la capitale française.
ICI TÉLÉ diffusera 56 heures de programmation paralympique, aussi offerte sur ICI TOU.TV.
celle du Grand Montréal est quant à elle passée d'environ 2,6 millions d'habitants, à 4,2 millions aujourd'hui.
Malgré tous les partisans supplémentaires à Toronto, cela n’a pas suffi pour pous‐ ser l’équipe vers de nou‐ veaux titres.
… que des équipes to‐ rontoises qui n'existaient pas en 1967 ont gagné des championnats
En 1967, le sport profes‐ sionnel de Toronto se limitait aux Leafs et aux Argonauts, l'équipe de football fondée dès 1873.
Depuis, la ville a accueilli des franchises de sport pro‐ fessionnel nord-américain, dont les Blue Jays en 1977, les Raptors en 1995 et le To‐ ronto FC en 2005. Ces trois équipes ont remporté des titres dans leur ligue respec‐ tive.
... que Charles De Gaulle n’avait pas lancé Vive le Québec libre!
En juillet 1967, à Montréal, le président de la République française Charles De Gaulle, en visite à l’exposition univer‐ selle, conclut son discours par Vive Montréal! Vive le Québec!, puis après de longs applaudissements Vive le Québec libre!
Depuis, la population qué‐ bécoise a dit « non » à l'indé‐ pendance lors de deux réfé‐ rendums, en 1980 et 1995.
Mais il faut croire que le discours du président fran‐ çais a au moins un peu plus porté chance aux Canadiens de Montréal, qui ont rem‐ porté les deux Coupes Stan‐ ley suivantes.
… que les casques n’étaient pas obligatoires
Aujourd’hui, il semble in‐ concevable de voir des ho‐ ckeyeurs sans casque. Ce n’est pourtant que bien après le dernier titre des Leafs, pour la saison 1979-1980, que la LNH a imposé cette protection pour les nouveaux joueurs.
Le dernier joueur sans casque dans la ligue, Craig McTavish, a pris sa retraite en 1997. .
… que les cinq autres équipes originales ont toutes remporté une Coupe Stanley depuis
Les Bruins de Boston, les Rangers de New York, les Red Wings de Detroit, les Black‐ hawks de Chicago et les Ca‐ nadiens de Montréal ont tous remportés au moins un championnat depuis 1967.
Depuis, la ligue s’est pro‐ gressivement agrandie. C’est peut-être en partie ce qui ex‐ plique le contraste entre la disette des Leafs et leur glo‐ rieux passé : une concur‐ rence accrue, avec désormais 32 participants.
Encore quelques années et les Leafs pourraient dispa‐ raître de la coupe Stanley, qui réside à Toronto et son temple de la renommée.
En effet, le bas de la coupe argentée est composé de cinq anneaux où les der‐ niers vainqueurs sont gravés.
Lorsque le cinquième bandeau du bas est complet, celui le plus haut est retiré pour être déposé au musée. Pour rester gravés sur la coupe, les Leafs doivent rega‐ gner d’ici 2030.
rations, rappelant que les jeunes ne voyaient pas leur avenir avec les mêmes occa‐ sions [et les même] possibili‐ tés que la génération de [leurs] parents et de [leurs] grand-parents. Augmenter le taux d'imposition des plus nantis pourrait être vu comme une façon de s’atta‐ quer à cette iniquité généra‐ tionnelle.
La semaine dernière, la ministre des Finances, Chrys‐ tia Freeland, a exclu de haus‐ ser les impôts de la classe moyenne. Nous restons ab‐ solument déterminés à être là pour les travailleurs cana‐ diens de la classe moyenne et nous n'augmenterons pas leurs impôts, a déclaré la mi‐ nistre le 9 avril.
Toutefois, Mme Freeland n’avait pas voulu préciser si les entreprises ou les riches bénéficieraient du même traitement.
Au-delà des taxes ou des impôts, Jean-Pierre Aubry croit que le gouvernement li‐ béral doit s’attaquer au contrôle des dépenses. La ré‐ putation des libéraux est loin d'être bonne. On dépense beaucoup. On gère mal et on pourrait être beaucoup plus efficace, souligne-t-il sans dé‐ tour.
L’économiste s’inquiète de voir Ottawa dépenser dans les champs de compétence provinciaux au moment où le contexte budgétaire est serré. Le directeur parlemen‐ taire du budget prévoit d’ailleurs un déficit plus élevé que prévu.
Le 11 avril dernier, une note de la Banque Royale du Canada a prévenu que le Ca‐ nada était plus exposé à une décote que les autres pays de la même catégorie. Bien que le Canada affiche une ex‐ cellente cote de risque sou‐ verain une semaine avant le dépôt du budget, les para‐ mètres clés indiquent que sa situation budgétaire est une des plus vulnérables par rap‐ port aux autres économies cotées AAA, peut-on lire dans la publication de l’économiste Rachel Battaglia.
nautés autochtones devait circuler à vitesse grand V, note-t-elle.
Je crois qu’il est également important de rapporter l’ac‐ tualité à travers le regard des Premières Nations, qu’elles ne se sentent pas exclues, mais au contraire participa‐ tives de la société dans les‐ quelles elles évoluent, s'ex‐ clame-t-elle.
Il n'y a pas beaucoup de récits écrits sur les peuples autochtones de la côte. Nous avions une histoire orale. Et donc tout ce qui est écrit l'est généralement d'un point de vue non autochtone. Ainsi, lorsque nous abordons une histoire, nous y apportons le point de vue des Premières Nations.
Denise Titian, journaliste pour le Ha-Shilth-Sa
À ce titre, la journaliste se passionne ces dernières an‐ nées pour les reportages his‐ toriques, ceux qui mettent en lumière des aspects mécon‐ nus ou bien passés sous le radar. Elle rappelle d’ailleurs que les bureaux du journal sont plantés sur le terrain d’un ancien pensionnat pour Autochtones, dans la com‐ munauté Tseshaht (ci̓ šaa ʔ at ḥ ), à l’ouest de Port Alberni.
Le pensionnat pour Au‐ tochtones de Port Alberni a fermé définitivement ses portes en 1973, et de nom‐ breux anciens élèves de cette institution ont témoigné des abus physiques et sexuels qui y ont eu lieu, se désole-telle.
Elle pointe du doigt l’un des derniers édifices encore debout, ajoutant que la com‐ munauté tente en ce mo‐ ment d’identifier les tombes suspectes sous le terrain de l'ancienne école à l'aide d'un géoradar. Les recherches préliminaires et la consulta‐ tion de documents d'archives ont révélé que 67 enfants sont morts au pensionnat.
Mon beau-frère a été violé durant son enfance dans le sous-sol de ce bâtiment et le voir tous les jours me crève le coeur, souffle la journaliste, qui précise que la commu‐ nauté a décidé de détruire une fois pour toutes les ves‐ tiges restants d’ici quelques semaines.
Pour Denise Titian, le jour‐ nalisme, c’est aussi révéler les injustices en allant creu‐ ser dans les plaies de l’his‐ toire. Oui, ça fait mal, mais c’est une question de vérité et de démocratie, lâche-t-elle.
Si les journaux et les sites d’information n’existaient pas, les gens ne sauraient rien des drames que les po‐ pulations ont vécus ici et à l’échelle du pays.
Denise Titian, journaliste pour le Ha-Shilth-Sa
En outre, elle partage ses inquiétudes sur la crise des médias qui touche de plein fouet la presse écrite. On ne compte plus les annonces faisant état de réductions de personnel, de faillites et de fermetures au sein du sec‐ teur de l’information, affirme la reporter, qui prend en exemple la fermeture de l’Eagle Feather News, le prin‐ cipal journal autochtone de la Saskatchewan.
Toutefois, Ha-Shilth-Sa fonctionne sur un autre mo‐ dèle qui lui permet de sur‐ vivre au déclin des médias, assure le directeur et rédac‐ teur en chef Eric Plummer. Afin de bien mener ses objec‐ tifs d’information, le journal peut compter sur le soutien du Conseil de bande Nuuchah-nult.
Notre modèle écono‐ mique est différent de celui de la plupart des autres jour‐ naux, puisque les recettes re‐ présentent une proportion plus faible de notre finance‐ ment. D'après mes calculs, il s'agit d'environ un sixième de notre financement. La ma‐ jeure partie du financement provient des Premières Na‐ tions.
Le bimensuel ne dépend pas entièrement de la publi‐ cité, même si elle demeure importante dans la diversifi‐ cation de nos revenus, plaide-t-il.
La raison pour laquelle nous avons pu persister et continuer à fonctionner au‐ jourd'hui avec un bon niveau de ressources, c'est que nous sommes soutenus par les communautés autochtones qui nous laissent une entière liberté éditoriale sur les su‐ jets que nous couvrons.
Quelle que soit l'issue, le journal n'a visiblement pas encore dit son dernier mot.