Des dirigeants du Nord ont des doutes sur les politiques de logement de la province
L'Ontario a dévoilé la se‐ maine dernière un projet de loi visant à réduire les formalités administratives pour construire davantage de logements, mais les diri‐ geants de Sudbury et de North Bay ne sont pas convaincus que ces poli‐ tiques feront une diffé‐ rence dans le Nord de l'On‐ tario.
Le gouvernement Ford a présenté plusieurs idées, no‐ tamment l'élaboration de nouvelles normes de service aux entreprises pour les per‐ mis de construction, l'exemp‐ tion des universités de la Loi sur l'aménagement du terri‐ toire afin qu'elles puissent construire des logements étudiants à plus forte densité et fournir aux municipalités un outil à utiliser ou à perdre pour remédier à du dévelop‐ pement bloqué.
La province vise à construire 1,5 million de lo‐ gements d'ici 2031 pour atté‐ nuer la crise de l'offre de lo‐ gements et suivre la crois‐ sance démographique.
Pour y parvenir, il lui fau‐ drait construire au moins 125 000 logements par an, alors que le budget 2024 ne pré‐ voit quelque 88 000 mises en chantier cette année.
Dans le Grand Sudbury, le conseiller du quartier 10 et président du comité d'urba‐ nisme, Fern Cormier, affirme qu'il n'a encore rien vu dans le projet de loi qui pourrait affecter considérablement la ville.
Je comprends le concept derrière la proposition d'utili‐ ser ou de perdre. Nous avons actuellement un système si‐ milaire en place alors que les plans de lotissement sont soumis à des demandes de renouvellement de trois ans.
Fern Cormier, conseiller quartier 10, Grand Sudbury
Selon son interprétation des propositions du gouver‐ nement provincial, M. Cor‐ mier indique que la politique à utiliser ou à perdre ne contribuerait pas à remédier aux problèmes de dévelop‐ pement comme celui de l'an‐ cien hôpital général, égale‐ ment connu sous le nom d'hôpital Saint-Joseph.
Cela semble s'appliquer