Les débats se poursuivent à propos de la création d’un office de la santé au Yukon
La création d’un office de la santé du Yukon, dont le projet de loi a été déposé en mars, fait toujours dé‐ bat alors que les syndicats décrient un manque de consultation entre les em‐ ployés et le ministère de la Santé.
Dans un communiqué, la Fédération yukonnaise du travail qualifie les consulta‐ tions auprès des syndicats d’affreuses et qu'il y a un manque d’engagement signi‐ ficatif, de consultation et de considération.
L’organisation regroupe plusieurs instances syndi‐ cales du Yukon, dont le Syn‐ dicat des employés du Yukon et l’Institut professionnel de la fonction publique du Ca‐ nada. Leurs membres seront directement touchés par la transition du système vers un office de la santé.
C’est inquiétant pour la Fédération yukonnaise du travail de voir à quel point le projet a progressé. Des direc‐ tions ont déjà été prises concernant les changements vers un office de la santé au Yukon, admet la présidente de la Fédération, Teresa Acheson.
Nous devons nous assu‐ rer que nous protégeons les travailleurs et travailleuses et que nous protégeons égale‐ ment leurs avantages, ajoute Teresa Acheson.
La semaine dernière, la ministre de la Santé et des
Affaires sociales, Tracy-Anne McPhee, a indiqué que des discussions informelles se sont tenues entre son minis‐ tère et le Syndicat des em‐ ployés du Yukon dans le but d’échanger de l’information.
C’est [aussi] l’occasion de coopérer et, pour le minis‐ tère de la Santé, de rendre des comptes aux syndicats et d’organiser les réunions à ve‐ nir, a-t-elle expliqué lors des débats en Chambre.
Ce n’est pas une consulta‐ tion significative et ça ne fonctionnera pas très bien pour mettre en oeuvre un of‐ fice de la santé avec succès, soutient cependant la prési‐ dente de la Fédération.
Elle souhaiterait que les syndicats aient un siège à la table de consultation et au comité chargé de déterminer les paramètres de la transi‐ tion du système de santé afin que leurs voix soient réguliè‐ rement entendues.
La ministre assure de son côté que les employés ne se‐ ront pas directement touchés en cas de mise en place d’un office de la santé et que les droits issus des conventions collectives, notamment les offres de transfert et les dis‐ positions de mise à pied, se‐ ront toujours en vigueur.
Les primes et les presta‐ tions de retraite seront trans‐ férées avec les employés d’un poste à l’autre, affirme Tracy-Anne McPhee. Elle ajoute que les régimes de pension sont évalués selon une série de critères d’éva‐ luation qui inclut des avan‐ tages comparables aux ré‐ gimes actuels.
Une dizaine de consulta‐ tions publiques pour les tra‐ vailleurs de la santé sont pré‐ vues en avril pour discuter du projet de loi. Cela inclut des rencontres à Dawson et à Watson Lake.
Avec des informations de Gabrielle Plonka et Chris Ma‐ cIntyre