Des unités d’urgence en milieu rural ont fermé leurs portes pendant 80 000 h en 2023

Au Manitoba, des unités d'urgence en milieu rural auraient fermé leurs portes 1828 fois en 2023, selon des données obte‐ nues par CBC/Radio-Ca‐ nada grâce à une demande d'accès à l'information. Cela représente plus de 80 000 heures de fermeture ou l'équivalent de 3348 jours.

Aussi, quatre unités d'ur‐ gence ont fermé leurs portes pour une durée indétermi‐ née dans les zones rurales du Manitoba.

Bien que certaines ferme‐ tures n'ont duré que quelques heures, d'autres se sont étalées sur plusieurs se‐ maines.

Par exemple, la salle d'ur‐ gence de Carberry a fermé ses portes le 23 août, alors que les unités d'urgences de Melita et de Morris ont fermé le 1er septembre. L'unité d'urgence du Centre de santé d'Arborg a fermé ses portes le 6 novembre.

Les communautés franco‐ phones ne sont d'ailleurs pas épargnées. L’Office régional de la santé Santé-Sud a en effet enregistré 57 signale‐ ments de fermeture prove‐ nant de Notre-Dame, dont les urgences de l’hôpital ont été fermées l’équivalent de plus de 41 jours l’année der‐ nière. En outre, 82 signale‐ ments ont été rapportés pour l’hôpital Sainte-Anne, pour une durée totale de fer‐ meture dépassant les 89 jours, et 14 signalements du Centre médico-social De Sa‐ laberry à Saint-Pierre-Jolys dont les urgences ont été closes plus de 5 jours.

L’Office régional de la santé de Prairie Mountain, pour sa part, rapporte 21 si‐ gnalements de fermeture des urgences de l’hôpital gé‐ néral Sainte-Rose de SainteRose du Lac. Elles ont été fer‐ mées l’équivalent de plus de 19 jours. Du côté de Tre‐ herne, l’office rapporte 59 si‐ gnalements du Tiger Hills Health Centre, dont les ur‐ gences ont été fermées l’équivalent de 135 jours neuf heures et 30 minutes.

Le maire de la municipa‐ lité d’Arborg, Peter Dueck, re‐ pense au fait que sa commu‐ nauté est privée d'un service essentiel, à chaque fois qu'il franchit le seuil de sa porte

La région d'Entre-les-lacs compte 1300 habitants et abrite des centaines d'em‐ plois dans l'industrie manu‐ facturière, note M. Dueck.

Même s'il est conscient du fait qu'il y a une pénurie de