La STS dévoile ses ambitions pour l’arrondissement de Jonquière
La Société de transport du Saguenay (STS) a présenté mardi soir son plan de ré‐ forme du transport en commun dans l’arrondisse‐ ment de Jonquière.
Une vingtaine de citoyens ont participé à la consulta‐ tion publique et ont pu par‐ tager leur opinion sur les nouvelles propositions.
La STS aimerait apporter plusieurs changements dans ce secteur de la ville comme l’implantation du transport à la demande les soirs et les fins de semaine et effectuer une réforme des lignes fixes dans les quartiers.
Selon le directeur général Frédéric Michel, la principale modification concerne l’arri‐ vée d’un trajet à haute fré‐ quence, comme celui mis en place dans l’arrondissement de Chicoutimi.
L’objectif de la STS, c’est de faire la même chose à Jon‐ quière, soit de déployer un réseau structurant qui va couvrir le centre-ville de Ké‐ nogami, Jonquière et va se transformer en inter arron‐ dissement Chicoutimi et Jon‐ quière. On parle d’une seule ligne sans correspondance avec des fréquences aux 15 et aux 30 minutes. Actuelle‐ ment, il n’y a pas de fré‐ quence aux 15 minutes à Jon‐ quière de ce type-là, a pré‐ cisé Frédéric Michel en entre‐ vue à l’émission C’est jamais pareil.
Frédéric Michel rappelle que ces orientations sont is‐ sues de la nouvelle planifica‐ tion stratégique dévoilée dans les derniers mois. La di‐ rection veut s’inspirer du cor‐ ridor d’écomobilité qui existe à Chicoutimi et reproduire un modèle semblable à Jon‐ quière.
Les secteurs des rues Sainte-Famille, Saint-Domi‐ nique ainsi que des boule‐ vards du Royaume, Mellon et René-Lévesque sont visés par la refonte envisagée. Le parc industriel est aussi dans la ligne de mire.
Il y a plusieurs scénarios à l’étude. On doit faire une révi‐ sion des quartiers aussi, a précisé Frédéric Michel.
La STS n’entrevoit pas de coûts supplémentaires pour la refonte de ses trajets à Jonquière.
On vise d’opérer le réseau avec essentiellement les mêmes coûts, peut-être même des coûts optimisés, car quand on parle du trans‐ port à la demande, ça per‐ met de dégager des écono‐ mies, a précisé le directeur général.
La consultation en ligne se poursuit jusqu’au 24 avril.
Nouvelles candidatures
Questionné sur le manque de chauffeurs, une situation qui a notamment occasionné des annulations de trajet dans les dernières semaines, Frédéric Michel a révélé que la STS a reçu plu‐ sieurs candidatures dans les derniers jours.
La STS estime à 10 % le manque d’effectifs actuelle‐ ment.
Des formations à l’interne en collaboration avec le Centre de formation en transport de Charlesbourg sont offertes aux candidats.