Des syndicats veulent que les prochains traversiers soient bâtis en Colombie-Britannique
Alors que la Société des traversiers de la ColombieBritannique (BC Ferries) se prépare à sélectionner le chantier naval qui construira sept nouveaux grands traversiers, des syn‐ dicats implorent la société à créer des emplois dans la province plutôt qu’outre mer.
Ces sept nouveaux grands navires remplaceront la flotte vieillissante qui relie l'Île de Vancouver, la côte Sunshine et le Grand Vancouver et sont destinés aux trajets les plus achalandés de BC Fer‐ ries.
La Société affirme que les traversiers pourront accom‐ moder 2100 passagers, beau‐ coup plus que la capacité ac‐ tuelle de 1500 de certains na‐ vires qui seront retirés de la circulation.
Les navires seront équi‐ pés d'un moteur hybride, et pourraient être convertis à un modèle 100 % électrique lorsque les infrastructures de recharge seront en place.
Savoir-faire local
C'est une
occasion
in‐ croyable de mettre à profit le savoir-faire et la maind'oeuvre britanno-colom‐ bienne, selon Phil Venoit, de la section locale de la Frater‐ nité internationale des ou‐ vriers en électricité (FIOE).
La FIOE fait partie des syn‐ dicats qui demandent à BC Ferries de choisir une entre‐ prise de Colombie-Britan‐ nique pour la construction de ces navires.
Selon les syndicats, l'ar‐ gent des contribuables de‐ vrait financer des emplois bien rémunérés dans la pro‐ vince, plutôt qu’outremer.
La main-d'oeuvre locale est formée pour utiliser les systèmes automatisés et les dernières technologies, af‐ firme l'architecte naval à la retraite, Dan McGreer.
Meilleur rapport qua‐ lité-prix
BC Ferries affirme que le contrat sera accordé à l’entre‐ prise qui pourra respecter toutes les exigences et offrir le meilleur prix.
Le chantier naval choisi, qu’il soit local ou pas, doit être capable de construire des traversiers sécuritaires et de grande qualité et nous les livrer à temps, précise Jeff Groot, un porte-parole de BC Ferries.
Il explique que la société