Important contrat au chantier maritime des Méchins
Le Chantier maritime Ver‐ reault accueille actuelle‐ ment, dans sa cale sèche, le navire d’un armateur d’envergure internationale : un contrat majeur pour Groupe Océan, propriétaire du chantier depuis un an et demi.
Le MV Umiak I, un vra‐ quier brise-glace de l’entre‐ prise canadienne Fednav, est aux petits soins du chantier maritime méchinois depuis le 12 avril dernier.
Normalement, l’entretien de routine de ce navire de 32 000 tonnes se fait à l'interna‐ tional.
La décision de Fednav de choisir aujourd’hui un chan‐ tier maritime du Québec est lourde de sens pour Groupe Océan. Il espère que l'obten‐ tion de ce contrat enverra un message aux autres arma‐ teurs.
En envoyant son navire dans un chantier maritime québécois, Fednav réduit sa consommation de carburant, n’ayant plus l’obligation de les envoyer à l’international, donc ça fait moins d’émission de gaz à effet de serre, in‐ dique Philippe Filion.
Par principe d’encourager l’économie locale, [on sou‐ haite] que les armateurs aient le réflexe d’utiliser les chantiers qui sont sur le fleuve Saint-Laurent ou au Canada.
Philippe Filion, directeur des affaires publiques et cor‐ poratives chez Groupe Océan
Une cinquantaine de tra‐ vailleurs sont sollicités dans le cadre de ces travaux qui devraient durer 30 jours.
Le Chantier maritime Ver‐ reault est la propriété de
Groupe Océan depuis 2022. Un an et demi plus tard, Groupe Océan dresse un bi‐ lan positif de son acquisition.
On joue sur la complé‐ mentarité de nos sites [Qué‐ bec, L’Isle-aux-Coudres et Les Méchins], ça augmente notre capacité d’aller chercher des contrats de plus grande en‐ vergure, explique Philippe Fi‐ lion.
L’achat du chantier baslaurentien, dont le montant est resté secret, a aussi per‐ mis de consolider certains acquis, notamment au cha‐ pitre des travailleurs.
La centaine d’employés des Méchins s’est ajoutée aux