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La hausse du financemen­t des maisons Gilles-Carle accueillie avec soulagemen­t

- Stéphanie Rousseau

Le financemen­t addition‐ nel de Québec pour les maisons Gilles-Carle est ac‐ cueilli avec soulagemen­t en Gaspésie et au BasSaint-Laurent, alors que certains craignaien­t des fermetures.

Le président de la Fonda‐ tion Lise Lemieux et fonda‐ teur de la maison Gilles-Carle Gaspésie, Guy Gasse, a fait partie du comité qui a milité auprès du gouverneme­nt pour obtenir ces fonds addi‐ tionnels.

Si le montant n’avait pas augmenté, c’est sûr que la maison Gilles-Carle en Gas‐ pésie s’enlignait vers une fer‐ meture comme d’autres mai‐ sons, parce que les montants n’étaient vraiment pas suffi‐ sants, dit-il.

Même son de cloche pour la directrice de la maison Ré‐ pit Loisir Autonomie, qui gère la Jolie maison à Mont-Joli, Annie-Claude Bujold. La mai‐ son compte huit chambres, de huit à dix employés de terrain et six personnes qui y gèrent des tâches adminis‐ tratives.

C’est une très bonne nou‐ velle pour nous. Ç’a été diffi‐ cile depuis les débuts de la maison, avec le financemen­t, dit Mme Bujold.

Ça signifie plus de stabi‐ lité et une meilleure qualité de services, ajoute-t-elle.

On va tenter d’améliorer la qualité des services et les installati­ons. On aimerait faire l’achat et l’acquisitio­n de matériel beaucoup plus adapté. On a le projet d’ajou‐ ter un ascenseur pour per‐ mettre aux gens avec des li‐ mitations physiques d’accé‐ der au sous-sol, détaille An‐ nie-Claude Bujold.

Québec versait déjà 6,8 millions de dollars annuelle‐ ment aux maisons GillesCarl­e et a bonifié son finan‐ cement de 1,6 million de dol‐ lars annuelleme­nt.

Initialeme­nt, on avait un montant de 50 000 $ par lit, mais le 50 000 $ par lit était nettement insuffisan­t pour payer les employés, la masse salariale et toutes les dé‐ penses associées, affirme Guy Gasse.

Le ministère a attribué 79 000 $ par lit, presque 80 000 $, plus l’indexation. On vient d’assurer la pérennité de la maison Gilles-Carle de la

Gaspésie avec ces montants, ajoute-t-il.

La maison Gilles-Carle de la Gaspésie compte huit lits et répond aux besoins du ter‐ ritoire, selon M. Gasse. Il pré‐ cise que personne n’a jamais été refusé, même s’il y a par‐ fois des périodes plus occu‐ pées, comme l’été.

Souvent, les gens sont seuls. Ils ne vont pas cher‐ cher l’aide dont ils ont be‐ soin, mais le répit, ça s’adresse à tout le monde, rappelle M. Gasse.

Au Bas-Saint-Laurent, An‐ nie-Claude Bujold juge qu’une maison additionne­lle pourrait venir s’ajouter, pour réduire les distances pour les familles.

Par ailleurs, le gouverne‐ ment du Québec a aussi confirmé un changement en vigueur depuis l’automne, se‐ lon lequel les maisons ne sont plus obligées d’avoir un taux d’occupation de 80 %, ce qui avait été difficile à at‐ teindre durant la pandémie.

Auparavant, on devait an‐ nuellement avoir au mini‐ mum un taux d’occupation de 80 % en termes de nui‐ tées, donc les répits de jour n’étaient pas inclus. Ce qui était difficile pour nous à at‐ teindre, puisqu’on est en acti‐ vité depuis seulement 2021, explique Annie-Claude Bu‐ jold.

Avec la collaborat­ion de Mathieu Berger.

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