Lac-Beauport dit non aux locations de résidences principales de courte durée
La location à court terme d'une résidence principale sur des plateformes de type Airbnb sera interdite à Lac-Beauport, sauf dans quelques zones touris‐ tiques précises. Telle est la conclusion de la Municipa‐ lité, après que seuls 8 ci‐ toyens aient signé des re‐ gistres pour s’opposer à la nouvelle réglementation.
La Municipalité a adopté des règlements interdisant la location à court terme de ré‐ sidences principales sur son territoire. Sans cela, c’est la législation provinciale qui se‐ rait entrée en vigueur, autori‐ sant les propriétaires de par‐ tout au Québec à louer leur résidence principale pour une durée de moins de 30 jours.
Les citoyens pouvaient s’opposer à l'application du règlement dans leur secteur, mais avec seulement 8 oppo‐ sants sur tout le territoire, le minimum par zone n’a pas été atteint, explique la Muni‐ cipalité dans un communi‐ qué.
D'après le maire Charles Brochu, le constat, c'est que les gens ne veulent pas du Airbnb à Lac-Beauport. Il se dit toutefois surpris par le faible taux de participation des citoyens, même s’il constate qu’il y a actuelle‐ ment peu d’hébergement de ce type sur son territoire.
Il y a quand même audessus de 2000 maisons à Lac-Beauport, c’est pas énorme en termes de signa‐ tures.
Charles Brochu, maire de Lac-Beauport
Vendredi, 25 résidences de Lac-Beauport, surtout des chalets, étaient disponibles pour le mois de mai sur le site d’Airbnb.
Charles Brochu ne prévoit pas intensifier les inspections pour s’assurer que les ci‐ toyens se conforment au nouveau règlement. Les meilleurs inspecteurs, géné‐ ralement c'est les voisins, conclut-il en souriant.