Les données personnelles de 2690 patients consultées après une brèche de sécurité
Une personne employée à l’hôpital d’Antigonish, en Nouvelle-Écosse, a accédé sans permission aux ren‐ seignements personnels de 2690 patients.
La régie de la santé de la Nouvelle-Écosse a indiqué vendredi qu’elle s’affairait à communiquer individuelle‐ ment avec ces 2690 per‐ sonnes.
La personne à l’emploi de l’hôpital régional St. Martha's a accédé de manière inap‐ propriée à des renseigne‐ ments incluant l’enregistre‐ ment, la démographie et l’in‐ formation clinique, a fait sa‐ voir la régie de santé dans un communiqué, vendredi.
Les données démogra‐ phiques peuvent être le nom du patient, ses adresses phy‐ siques et électroniques, ses numéros de téléphone, son numéro de carte d’assurance maladie, ses contacts d’ur‐ gence et le nom de son mé‐ decin de famille.
Les deux autres catégo‐ ries de données incluent la raison pour laquelle la per‐ sonne est venue à l’hôpital, l’évaluation initiale de leur état de santé, le nom du mé‐ decin de garde, des notes liées à une hospitalisation ou à une visite aux urgences et des résultats de laboratoires ou d’imageries médicales.
Découverte en tembre l'an passé sep‐
L’activité suspecte a été dépistée en septembre 2023, menant à la suspension im‐ médiate de la personne em‐ ployée par l’hôpital. Elle a été congédiée en novembre.
Ce n’est que maintenant que l’incident est révélé au public parce qu’il a fallu faire une enquête exhaustive pour comprendre quels renseigne‐ ments avaient été consultés et quels patients étaient concernés, a affirmé ven‐ dredi Derek Spinney, le direc‐ teur financier et vice-pré‐ sident des services corpora‐ tifs à la régie de santé de la
Nouvelle-Écosse.
Il n’a pas voulu dire quelle était la fonction de l’employé congédié, mais a indiqué que son rôle n’était pas de nature clinique.
La régie de santé de la Nouvelle-Écosse considère que les agissements de la personne suspectée contre‐ viendraient à la loi provin‐ ciale sur les renseignements de santé personnels.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) mène une en‐ quête sur l’incident, selon la régie.
Invoquant des raisons de confidentialité, Derek Spin‐ ney dit qu’il ne peut pas di‐ vulguer comment l’incident a été découvert ou spéculer sur les motifs de son auteur.
Nous avons informé le bu‐ reau de la commissaire à l’in‐ formation et à protection de la vie privée de la NouvelleÉcosse et travaillerons avec le bureau sur toute recomman‐ dation qu’elle pourrait formu‐ ler, écrit par ailleurs la régie de santé, vendredi.
D’après le reportage d’An‐ juli Patil, CBC