Watson Lake veut avoir accès à des lits de soins de longue durée

La Ville de Watson Lake voudrait avoir accès à da‐ vantage de lits de soins de longue durée et prie la mi‐ nistre de la Santé du Yukon d’écouter les besoins de la communauté.

Plus tôt ce mois-ci,

l’his‐ toire d’un couple de nonagé‐ naires, marié depuis 75 ans et forcé de vivre à cinq heures de voiture l’un de l’autre en raison d’un manque d’option pour les soins de longue durée, a fait les manchettes.

Evelyn et Lloyd Kostiuck ont fait partie de cette com‐ munauté toute leur vie. Per‐ sonne ne veut être séparé ainsi après avoir passé au‐ tant d’années ensemble. C’est déchirant, déclare le maire de Watson Lake, Chris Irvin.

Le gouvernement du Yu‐ kon envisageait d’ajouter deux lits en soins de longue durée à l’hôpital de Watson Lake, mais a mis cette idée en attente après avoir consulté la Municipalité. L’an‐ née dernière, la ministre de la Santé, Tracy-Anne McPhee, a assuré s’être fait dire que ce n’était pas ce que la Ville souhaitait.

Cette semaine, le maire a rectifié que ce n’est pas tout à fait le cas.

Cela aurait pu être mal in‐ terprété à partir des com‐ mentaires de la commu‐ nauté. Je pense que l’impres‐ sion était plutôt que les deux lits suggérés à l’hôpital étaient insuffisants, non pas que nous n’en voulions pas, précise-t-il.

Depuis que le récit d’Eve‐ lyn et de Lloyd Kostiuck a été rendu public, la ministre a in‐ diqué que son gouverne‐ ment envisage toujours d’avoir un établissement de soins de longue durée à Wat‐ son Lake. Elle ajoute qu’une évaluation des besoins de la communauté est en cour pour déterminer la meilleure approche.

Nous allons tout ce qu’on peut prendre

Selon le maire, beaucoup d’aînés vivent à Watson Lake et des histoires comme celle du couple Kostiuck n'a rien de nouveau.

Chris Irvin est heureux d’entendre que le gouverne‐ ment estime qu’il y a des oc‐ casions de développer des espaces de soins de longue durée dans les communau‐ tés rurales.

Je sais que ce ne sont pas des décisions faciles pour le gouvernement du Yukon, ditil en soulignant que les bud‐ gets ont leur contrainte, mais que les priorités doivent être reconnues. À ce point-ci, nous allons accepter tout ce que nous pouvons.

Le maire indique avoir été contacté par la ministre de la Santé pour discuter de la si‐ tuation plus amplement.

Avec les informations de Chris MacIntyre