La cinéaste Pauline Voisard ajuste son objectif sur l’île d’Anticosti
La cinéaste de Trois-Ri‐ vières Pauline Voisard pré‐ sentera, le 29 avril au ci‐ néma Le Tapis Rouge, son nouveau documentaire in‐ titulé Anticosti, l’école du bonheur?, oeuvre dont la direction photo est signée par un autre Trifluvien, Re‐ naud de Repentigny.
Ce soir-là, le film sera pré‐ senté en projection spéciale, en présence de la cinéaste. Le public pourra aussi le voir sur Ici Télé le 11 mai, ainsi que sur TOU.TV à compter de cette date.
Par ce documentaire, la ci‐ néaste fait une incursion dans la vie des gens qui choi‐ sissent de vivre sur l'île d’An‐ ticosti, joyau naturel en plein coeur du Saint-Laurent.
Or, son sujet, elle le visite en passant par l’école SaintJoseph, unique école du vil‐ lage de Port-Meunier qui compte 160 habitants, un mi‐ crocosme de ce milieu de vie. Cette école multiniveau compte 23 élèves, de la pré‐ maternelle jusqu’au troi‐ sième secondaire, ainsi que huit professeurs, orthopéda‐ gogue et techniciennes en éducations spécialisées.
Pauline Voisard ajuste son objectif sur les jeunes de cette école et visite leur édu‐ cation au quotidien, une pé‐ dagogie particulière qui pro‐ fite du plein air et qui mise sur des valeurs de collabora‐ tion pour s’éloigner de la compétition. Tout en assimi‐ lant leurs connaissances aca‐ démiques, ces jeunes sont appelés à développer leur es‐ time de soi et leur autono‐ mie.
La cinéaste y a suivi pa‐ rents et élèves de cette école et de ce village hors-norme, mais aussi des éducateurs dédiés, qui relèvent le défi de cet enseignement loin de tout. Ce vendredi, elle sera d’ailleurs de retour sur l'île d’Anticosti, où on a préparé une soirée de première pour les insulaires.
Une cinéaste au coeur
Pauline Voisard a com‐ mencé sa carrière en 1973 en Mauricie comme journaliste en presse écrite, avant de de‐ venir réalisatrice et docu‐ mentariste pour Radio-Ca‐ nada et Radio-Québec, puis de devenir directrice des communications et marke‐ ting du Théâtre Parminou à Victoriaville jusqu’en 1997.
Depuis, elle réalise des documentaires dans lesquels elle aime river sa caméra sur des acteurs de changements, et privilégie souvent les tour‐ nages en région, pour offrir des oeuvres qu’elle présente dans différents festivals au Québec et ailleurs.