Des jeunes franco-albertains sont réunis pour l’amour de la scène

Plus de 200 jeunes franco‐ phones sont rassemblés à Gull Lake jusqu'à dimanche pour participer à la 35e édi‐ tion du festival théâtre jeu‐ nesse de l’Alberta ainsi qu’au festival de musique La chicane.

Ces jeunes artistes francoalbertains sont venus de par‐ tout dans la province pour en apprendre davantage sur le 4e et 6e art en se divertis‐ sant, comme Rubén Arantes, élève en 8e année à Edmon‐ ton.

Je m'amuse beaucoup, j’adore rencontrer de nou‐ velles personnes et j'aime bien le théâtre. C’est la deuxième fois que le jeune homme participe au festival qui lui a permis de se faire de nouveaux amis. Ça me donne le sentiment d’être dans une communauté, c’est très apprécié.

Ces festivals proposent des ateliers d’improvisation, d'écriture, des spectacles ainsi que deux compétitions amicales durant lesquels les jeunes peuvent montrer leurs talents. Les participants ont entre 13 et 18 ans et s'ex‐

priment en français.

Un succès au rendezvous, selon les organisa‐ teurs

Cette année, 10 écoles ont présenté 14 pièces de théâtre. Face à une forte de‐ mande de participation, le nombre d’élèves par groupe a dû être limité à 10.

Le directeur artistique et général de l’UniThéâtre, la compagnie francophone or‐ ganisatrice du festival, Steve Jodoin, ne cache pas son en‐ vie d'expansion.

On est rendus à voir com‐ ment [...] on peut accepter plus de monde. J'ai vraiment le goût d'offrir la chance au plus grand nombre de jeunes de l'Alberta de venir faire du théâtre ici.

Steve Jodoin, directeur ar‐ tistique et général, Uni‐ Théâtre

Les deux festivals ont lieu au centre de Gull Lake, un établissement pour colonies de vacances situé entre Ed‐ monton et Calgary.

Isabelle Ouellet, directrice de l’École Voyageur de Cold Lake, est venue avec 17 jeunes, soit deux groupes de musique et deux groupes de théâtre. Ça répond vraiment à un autre besoin dans l’école, c’est de la créativité qui est demandée, ça aide pour le français et aussi l’es‐ prit d’équipe, commente-telle.

Retraitée à la fin de l’an‐ née scolaire en cours, Isa‐ belle Ouellet explique que cette édition revêt une im‐ portance particulière pour elle. Écrire une pièce avec les jeunes et leur faire vivre cette expérience-là, c’est émou‐ vant.

D'avoir des groupes de musique, des troupes de théâtre permet vraiment aux jeunes de sortir de leurs télé‐ phones, ça les implique concrètement. Ça les socia‐ lise, leur montre toutes leurs