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Québec appuie deux entreprise­s rimouskois­es

- Lisa-Marie Bélanger Ferblanter­ie de Rimouski: dage

La Ferblanter­ie de Ri‐ mouski et Devocean se par‐ tagent des prêts totalisant 1,5 million de dollars. Les sommes consenties pro‐ viennent du gouverneme­nt et d’Investisse­ment Qué‐ bec et permettent à ces en‐ treprises d’agrandir et de développer des produits de niche.

C’est l’entreprise spéciali‐ sée en revêtement métal‐ lique qui obtient la presque totalité du montant annoncé lundi en conférence de presse. La Ferblanter­ie de Ri‐ mouski, qui fabrique notam‐ ment des toits de tôle, des recouvreme­nts de tuiles mé‐ talliques ainsi que des gout‐ tières et des soffites, a vu la superficie de ses locaux tri‐ pler grâce à la constructi­on d’un tout nouveau bâtiment.

Prêts obtenus par La

790 850 $ du programme ESSOR 354 400$ Investisse‐ ment Québec 350 000$ In‐ vestisseme­nt Québec (projet de relève de la ferblanter­ie)

On voulait croître, on vou‐ lait augmenter notre chiffre d’affaires, indique son viceprésid­ent, Pierre-Luc Caron. L’entreprise, qui compte six employés, a ainsi pu aug‐ menter sa cadence de pro‐ duction et raccourcir ses dé‐ lais de fabricatio­n. C’est un gain en productivi­té et en ef‐ ficacité aussi , ajoute M. Ca‐ ron.

La Ferblanter­ie de Ri‐ mouski offre ses services du Kamouraska à Gaspé, mais compte étendre son terri‐ toire au cours de l’année 2025. L’entreprise est sur le point de changer son nom pour devenir Revêtement métallique FR.

Des bouées sans cor‐

La ministre responsabl­e de la région, Maïté Blan‐ chette Vézina, a également annoncé un prêt d’Investisse‐ ment Québec de 100 000 $ à Devocean. L’entreprise pourra ainsi poursuivre le dé‐ veloppemen­t de son disposi‐ tif de pêche à remontée sur demande. Il s’agit d’une bouée sans cordage qui ré‐ duit les risques d’empêtre‐ ment des mammifères ma‐ rins, comme la baleine noire de l’Atlantique Nord.

L’appareil demeure au fond de l’eau avec les casiers. Il remonte à la surface uni‐ quement lorsque le capitaine active une clé acoustique spécifique à chaque bouée.

Elle va être rembobinée auto‐ matiquemen­t, pendant que le casier est hissé, précise le directeur général, Carl-Phi‐ lippe Cyr Mercier.

Pour nous, ça représente des milliers et des milliers de cordages verticaux qu’on veut sortir des océans.

Carl Philippe Cyr Mercier, directeur, Devocean

Devocean est en mesure d’assembler une cinquan‐ taine de bouées par mois dans son atelier de Rimouski. Jusqu’à maintenant, celles-ci sont vendues à des pêcheurs du Québec et du NouveauBru­nswick. Au bout de cette bouée-là, on peut attacher jusqu’à 10 casiers de crabe des neiges, mentionne l’ingé‐ nieur.

Devocean emploie jusqu’à 12 personnes avant l’ouver‐ ture de la pêche. L’entreprise récupère les bouées vendues tous les deux ou trois ans pour l’entretenir et changer sa batterie, dans le but de s’assurer de sa durabilité.

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