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Honda : Winnipeg était sur les rangs pour obtenir l’usine de séparateur­s pour batteries

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Le fournisseu­r japonais de batteries pour véhicules électrique­s, Asahi Kasei, qui convoitait un terrain à Winnipeg pour y construire une usine de 1,6 milliard de dollars, a choisi de construire son usine en On‐ tario, dans le cadre d'une coentrepri­se avec Honda.

Asahi Kasei a annoncé jeudi son intention de construire une usine de sé‐ parateurs de batteries li‐ thium-ion dans le sud de l'Ontario. Honda a aussi an‐ noncé le même jour son pro‐ jet de construire quatre usines de fabricatio­n de véhi‐ cules électrique­s en Ontario.

Asahi Kasei, dont le siège est à Tokyo, n'a pas précisé à quel endroit en Ontario elle construira l'usine de sépara‐ teurs, une composante utili‐ sée dans les batteries des vé‐ hicules électrique­s. Le gou‐ vernement fédéral et le gou‐ vernement provincial de l'On‐ tario soutiendro­nt financière‐ ment l'usine, a indiqué l'en‐ treprise dans un communi‐ qué de presse.

Ils doivent accorder une aide de 5 milliards de dollars pour le mégaprojet de quatre usines pour la constructi­on de véhicules électrique­s de Honda et ses batteries.

Deux sources ont confirmé qu'Asahi Kasei avait considéré un terrain apparte‐ nant à la Ville de Winnipeg, près de l'usine de traitement des eaux dans l'ouest de la capitale manitobain­e. Global News a rapporté cette infor‐ mation en janvier.

La province du Manitoba, la Ville de Winnipeg et Econo‐ mic Developmen­t Winnipeg, qui ont participé aux efforts visant à attirer Asahi Kasei dans la province, n'ont pas révélé quelles étaient les inci‐ tations financière­s, s'il y en avait, offertes pour la constructi­on de l'usine de sé‐ parateurs pour batteries à Winnipeg.

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Dans une déclaratio­n, Economic Developmen­t Win‐ nipeg soutient que le Mani‐ toba et sa capitale conti‐ nuaient à susciter l'intérêt d'investisse­urs potentiels dans le secteur des énergies propres.

Les atouts du Manitoba en tant que site compétitif pour les investisse­ments dans la chaîne d'approvisio­n‐ nement des batteries sont de plus en plus reconnus à l'échelle internatio­nale, car notre province est dotée d'une énergie renouvelab­le abordable, de talents quali‐ fiés et de 29 des 31 minéraux essentiels, affirme le pré‐ sident-directeur général de l'agence de développem­ent économique, Ryan Kuffner.

Il souligne que son organi‐ sation travaille en étroite col‐ laboration avec tous les ordres de gouverneme­nt pour promouvoir ces avan‐ tages et qu'elle reste déter‐ minée à faire progresser d'importante­s occasions de développem­ent économique pour Winnipeg et le Mani‐ toba.

Le ministre du Développe‐ ment économique, de l'Inves‐ tissement et du Commerce du Manitoba, Jamie Moses, est du même avis.

Le Manitoba a beaucoup à offrir en matière de miné‐ raux essentiels. Cet avantage en matière de ressources, combiné à l'énergie de base propre et à la main-d'oeuvre qualifiée d'Hydro-Manitoba, rend notre province at‐ trayante pour certaines des plus grandes entreprise­s ma‐ nufacturiè­res du monde, ditil.

Le maire de Winnipeg, Scott Gillingham, affirme continuer de travailler avec ses partenaire­s pour attirer les investisse­ments.

Winnipeg offre d'énormes avantages en ce qui concerne l'abordabili­té, la maind'oeuvre qualifiée et diversi‐ fiée, et l'accès à l'une des énergies les plus propres du Canada.

Avec les informatio­ns de Bartley Kives

cette région, répond M. Des‐ jardins.

Même si les services sont facturés par la résidence, rien n’empêche les résidents de retenir les services d’une ressource externe. Les rési‐ dents sont libres de les ache‐ ter dans une ressource pri‐ vée, de faire affaire avec la résidence, ou de demander au CLSC à ce moment-là, fait valoir le porte-parole de la table des résidences privées pour aînés de la Mauricie, Ri‐ chard Maziade.

Un phénomène répandu

Le Centre d’Assistance & d'Accompagne­ment des Plaintes Mauricie-Centre-duQuébec (CAAP) a reçu bon nombre de plaintes. Le phé‐ nomène est loin d’être unique à la Villa Domaine StGrégoire, ajoute sa directrice générale, mais se voit plutôt dans l’ensemble de la région. Ces hausses-là sont souvent très importante­s. On a vu du 40 %, 50 %, 100 % et on a même vu un cas à 280 %! Ça commence à faire beaucoup et les gens ne sont pas en mesure d’assumer cette aug‐ mentation-là, rapporte la di‐ rectrice générale du CAAP Mauricie-Centre-du-Québec, Janik Ouimet.

Cette montée des prix peut aussi s’expliquer par l’achat de services à la carte, souligne Richard Maziade. Si un résident demande à rece‐ voir une heure de soins par jour, ce qu’il n’avait pas avant, la facture pourrait augmenter d’environ 1000 $ par mois pour un taux ho‐ raire de 34 $ l’heure. Donc si on a quelqu'un qui a un loyer de 2000 $ de base, puis qu’il a une heure de soins par jour, il devrait avoir un loyer d’environ 3000 $ par mois, mais là, ce n'est pas une hausse de 1000 $, c'est une heure de soins additionne­ls pour une personne qui a perdu de l'autonomie”, image M. Maziade.

Le CLSC pourrait aussi soutenir financière­ment cer‐ taines personnes qui ne se‐ ront pas en mesure de payer ces frais plus élevés. À la Villa Domaine St-Grégoire, Yves Desjardins explique qu’il suf‐ fit de demander une ren‐ contre avec le gestionnai­re pour être redirigé vers le pro‐ gramme de soutien.

L’Associatio­n des Comités de Résidents Officielle du Québec (ACROQ), qui oeuvre auprès des aînés qui habitent en RPA, témoigne quant à elle qu’une aînée doit dé‐ bourser plus de 100 000 $ par année pour habiter en RPA parce que son état de santé demande de trois à quatre heures de soins par jour.

Il ne s’agit pas d’un cas isolé selon l’ACROQ.

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