Problèmes aux urgences : le CISSS de l’Outaouais embauche un consultant
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais fait appel à un expert pour ten‐ ter de régler de façon « pé‐ renne » les problèmes d’or‐ ganisation et de climat de travail qui perdurent aux urgences de ses hôpitaux.
Alors que les temps d’at‐ tente aux urgences et les problèmes de main-d'oeuvre font les manchettes, le CISSS de l’Outaouais a conclu une entente avec un consultant pour accompagner la direc‐ tion des soins infirmiers dans ces départements d'urgence.
Pour ce faire, l’organisme retient les services de Luc La‐ rue, consultant et infirmier clinicien.
Cet ancien président de l'Association des gestion‐ naires infirmiers d'urgence du Québec (AGIUQ) n’est pas étranger à la région, puisqu’il a été directeur de la santé physique par intérim au CISSS de Gatineau, dans les années 2010.
Dans une déclaration écrite transmise à Radio-Ca‐ nada, le CISSS de l’Outaouais soutient que le regard exté‐ rieur d'un consultant sera bé‐ néfique.
L'enjeu de main-d'oeuvre est au coeur de ce besoin de consultation, alors que nous mettons tout en place pour s'assurer de fournir tout le soutien nécessaire aux équipes. Nous reconnaissons leur travail incroyable pour fournir les soins et services à la population et c'est pour cette raison qu'un oeil ex‐ terne d'un consultant peut nous aider à mieux structu‐ rer le travail.
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Cet ancien gestionnaire aura également comme mis‐ sion de se pencher sur la no‐ tion de climat de travail dans les salles d'urgence. Dans son mandat, l’expert va d’abord se pencher sur la si‐ tuation à l’urgence de l’hôpi‐ tal de Gatineau.
Le montant du contrat est de 109 000 $ et d’une durée d’un an, avec possibilité de renouvellement de trois mois.
La présidente du Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais, Karine D’Au‐ teuil, a préféré ne pas com‐ menter cette embauche, étant donné que le syndicat dit n'avoir reçu, à l'heure ac‐ tuelle, aucune information de la part du CISSS de l’Ou‐ taouais.