Opération charme pour le ministre Fitzgibbon à Sept-Îles
Le préfet de la MRC de Sept-Rivières, Denis Miousse, les directeurs du développement écono‐ mique de Port-Cartier et de Sept-Îles ainsi que plu‐ sieurs autres acteurs de la région ont rencontré Pierre Fitzgibbon cette semaine. Cette opération de charme avait pour objectif de vendre le potentiel écono‐ mique de la région et de convaincre le ministre des besoins énergétiques des entreprises.
C’est avec des objectifs bien précis que plusieurs ac‐ teurs incluant le président du conseil d’administration du Port de Sept-Îles, Bernard Lynch, ainsi que le présidentdirecteur général du Port de Sept-Îles, Pierre Gagnon, ont rencontré le ministre de l’Économie à Sept-Îles.
À l’ordre du jour : le po‐ tentiel économique de la zone industrialo-portuaire de Port-Cartier et de Sept-Îles, les besoins énergétiques des entreprises et de futures en‐ treprises ainsi que le besoin de moderniser les infrastruc‐ tures énergétiques de la ré‐ gion.
On avait plusieurs interve‐ nants pour montrer au mi‐ nistre tout ce qu’on peut of‐ frir aux compagnies et au gouvernement du Québec, indique le préfet de la MRC de Sept-Rivières et maire de Sept-Îles, Denis Miousse.
Le groupe d’acteurs a rap‐ pelé les atouts de la région, une terre d'accueil outillée pour les grands projets in‐ dustriels du Québec de de‐ main, peut-on lire dans un communiqué.
Ils ont aussi énuméré au ministre les beaux projets parmi ceux des nombreuses entreprises intéressées à dé‐ velopper leurs activités sur la Côte-Nord, comme H2 Green Steel et son projet d'aciérie verte, affirme Denis Miousse.
Ces entreprises, selon lui, pourraient jouer un rôle ma‐ jeur dans la décarbonation de la province.
Les acteurs demandent au ministère d’en faire plus
On a discuté, bien sûr, de la possibilité d’avoir des blocs d’énergie, révèle le préfet de la MRC de Sept-Rivières.
L’enjeu est de taille pour le futur économique de la ré‐ gion. De nombreuses entre‐ prises qui envisagent de s’établir sur la Côte-Nord, comme Métaux Torngat et Teal, sont toujours en attente de savoir si leur candidature sera retenue lors de la deuxième attribution de blocs énergétiques du minis‐ tère de l’Énergie.
Le directeur général de la Chambre de commerce de développement de Sept-Îles, Paul Lavoie, avait affirmé en mars dernier que l’énergie serait un enjeu déterminant pour attirer les entreprises sur la Côte-Nord.
Denis Miousse espère que le ministère n’oubliera pas la zone de Sept-Îles, Port-Car‐ tier et Uashat mak Mani-ute‐ nam dans le prochain octroi de blocs énergétiques.
Pierre Fitzgibbon n’a pas indiqué aux membres pré‐ sents durant la rencontre si des entreprises de la CôteNord
seraient choisies par le ministère.
Lors des discussions concernant les infrastruc‐ tures énergétiques du comté de Sept-Rivières, les divers acteurs politiques et écono‐ miques ont d'ailleurs fait va‐ loir leur désir de voir le poste Arnaud être amélioré.
M. Fitzgibbon est très au courant que si on veut ap‐ porter de nouvelles indus‐ tries énergivores, il va falloir que le poste Arnaud soit bo‐ nifié.
Denis Miousse, préfet de la MRC de Sept-Rivières et maire de Sept-Îles
Le directeur général et commissaire industriel de Développement économique Port-Cartier, Bernard C. Gau‐ thier, rappelle que les infra‐ structures énergétiques de la Côte-Nord sont un attrait ma‐ jeur pour les entreprises étrangères.
Mais certaines infrastruc‐ tures, comme le poste Ar‐ naud, ne répondent tout sim‐ plement plus à la demande, selon lui.
De plus, il s’inquiète que la possible mise à jour du poste Arnaud, qui ne se fera pas la semaine prochaine, se‐ lon le ministre Fitzgibbon, soit beaucoup trop lente pour les entreprises qui envi‐ sagent des projets industriels à plus court terme.
Le ministre était atten‐ tif à notre discours
Selon Denis Miousse, le ministre de l’Énergie et du Développement économique régional, était attentif et ré‐ ceptif aux propos des diffé‐ rents acteurs du milieu des affaires, du port de Sept-Îles, de Port-Cartier et du Cégep de Sept-Îles.
Il y a X nombre de méga‐ watts de disponibles pour l’instant, concède M. Miousse. Le gouvernement du Québec va avoir à jongler avec toutes les demandes, conclut-il.