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Pêcher le sébaste de façon rentable, l’expérience d’un crevettier de Caraquet

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Dominic Gionet est pê‐ cheur de crevettes à Cara‐ quet, au Nouveau-Bruns‐ wick. Comme tous ses col‐ lègues, il subit depuis les dernières années les consé‐ quences de la crise provo‐ quée par la chute des quo‐ tas.

Plutôt que de rester au quai les bras croisés, le jeune crevettier a récemment tenté une expérience : pêcher le sébaste de façon rentable.

Ce poisson de fond a mauvaise presse. Plus tôt cette année, le ministère des Pêches et Océans (MPO) a annoncé l’ouverture de la pêche commercial­e au sé‐ baste après 30 ans de mora‐ toire. Mais plusieurs crevet‐ tiers ont déploré que le MPO ne leur ait réservé que 10 % du quota plancher de 25 000 tonnes, ce qui est insuffisan­t pour compenser leurs reve‐ nus perdus.

Le père de Dominic, Da‐ niel Gionet, a été pêcheur de crevette toute sa vie. Même si la ressource s’amenuise, il reste au duo un bateau, le Dominic Francis, et la volonté de garder l’entreprise fami‐ liale à flot.

Je voulais tenter l’expé‐ rience pour savoir comment fonctionna­it la pêche au sé‐ baste et [...] voir s’il y a de l’avenir là-dedans.

Dominic Gionet, pêcheur de Caraquet

Les deux pêches étant ra‐ dicalement différente­s, il a fallu adapter le Dominic Francis. Pour réduire les coûts, on a pris des choses qu’on avait déjà et qu’on a pu modifier, assure Dominic

Gionet. Des collègues lui ont aussi prêté du matériel, comme des agrès de pêche, un chalut et de l’équipement pour transporte­r les prises.

Le capitaine et son équi‐ page ont maintenant effec‐ tué deux sorties. Sa dernière lui a permis de rapporter 67 000 livres de poisson.

Dominic Gionet voulait sa‐ voir s’il y avait un salaire à ti‐ rer de cette expérience. Ver‐ dict : même si les coûts d’ex‐ ploitation sont plus bas, à 30 cents la livre de sébaste, le prix suffit à peine pour payer les dépenses.

Si on pouvait avoir 50 cents la livre… 30 cents, c’est trop peu, parce que tu veux que ton équipage fasse un peu d’argent, calcule-t-il.

Dominic Gionet a poussé son expérience un peu plus loin en offrant des filets de sébaste à un restaurate­ur de Bas-Caraquet.

Ils figurent maintenant au menu du Café Maris Stella, où des clients comme Viola Lanteigne goûtent à ce pro‐ duit pour la première fois. C’est bon. C’est vraiment bon, a-t-elle commenté entre deux bouchées.

Même si tout n’est pas parfait, Dominic Gionet es‐ time que cette expérience a été concluante.

Je voulais tenter l’expé‐ rience et voir s’il y avait un avenir. Et je crois que oui.

Avec les informatio­ns de Mario Landry et de Réal Fra‐ dette

moment dévaluer les pointsréco­mpenses de leur pro‐ gramme. Cela le fait hésiter à les utiliser, dit-il.

Les programmes de fidéli‐ sation permettent aussi aux entreprise­s de collecter de nombreuses données sur le comporteme­nt des consom‐ mateurs, note le professeur Frédéric Dimanche, de l’école de tourisme de l’Université métropolit­aine de Toronto.

L'utilisatio­n de ces cartes comporte donc des risques en matière de cybersécur­ité.

Des mythes conseils et des

Pour éviter des pépins en utilisant les cartes des pro‐ grammes de fidélité, JeanMaximi­lien Voisine ainsi que Ricky Zhang conseillen­t aux voyageurs de déterminer un objectif avant de décider à quels programmes ils s’inscri‐ ront.

Parfois, observe Ricky

Zhang, les voyageurs n’ont pas déterminé comment ils utiliseron­t leurs points de la bonne façon. Déterminez où vous voulez aller puis quels points vous permettron­t de vous y rendre, dit-il.

Auprès de ses clients, Mi‐ lesopedia tente de com‐ prendre quel type de voyage ils souhaitent vivre avant de leur recommande­r une carte de crédit. C'est vraiment c'est discerner les programmes de récompense qui corres‐ pondent le mieux, résume M. Voisine.

Le président soutient par ailleurs que le fait de multi‐ plier les cartes de crédit dans son portefeuil­le ne va pas en‐ tacher la cote de crédit. Si c’est fait de la bonne façon, l’utilisatio­n de plusieurs cartes n’aura pas d’impact sur la cote, dit Ricky Zhang.

Les programmes repré‐ sentent un bon avantage, af‐ firme Gábor Lukács, mais ils ne peuvent motiver vos déci‐ sions.

Le gouverneme­nt du Ca‐ nada recommande quant à lui aux Canadiens de bien connaître les frais mensuels ou annuels associés à la carte et payer chaque mois la totalité du solde. Les frais d'intérêt accrus associés à une carte de crédit peuvent être plus importants que les avantages d'un programme de récompense, déclare Ot‐ tawa en ligne.

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