Radio-Canada Info

Une nouvelle entreprise-école en pleine action au Cégep de Baie-Comeau

- Roxanne Langlois

Une toute nouvelle entre‐ prise-école a vu le jour au cours des derniers mois au Cégep de Baie-Comeau. Portée par quatre étu‐ diants, ParaNordik offre des premiers soins lors d’événements divers, qu’ils soient sportifs et culturels.

En entrevue à l'émission Boréale 138, l'enseignant res‐ ponsable du projet a expli‐ qué que l’idée a d’abord germé il y a environ trois ans, c’est-à-dire lorsque la forma‐ tion technique Soins préhos‐ pitaliers d’urgence a été im‐ plantée au campus baie-co‐ mois. Tommy Brûlé-Tardif se souvient d’en avoir discuté avec le directeur adjoint de l’époque.

On voyait plein de poten‐ tiel avec ce projet-là, se re‐ mémore celui qui enseigne en Techniques de comptabi‐ lité et gestion. M. Brûlé-Tardif précise que c’est néanmoins l'engagement et la motiva‐ tion des étudiants impliqués dans le projet qui ont rendu possible sa concrétisa­tion, puisqu’ils l’administre­nt, avec la supervisio­n de leur dépar‐ tement.

En début d’année, on a vraiment ouvert les valves, on a assis nos quatre membres fondateurs en‐ semble et on a réparti les tâches, explique-t-il. Chacun des quatre jeunes adultes dispose de responsabi­lités bien définies en lien avec le roulement de l’organisati­on.

On veut que ça marche, et ça marche!

Tommy Brûlé-Tardif, en‐ seignant responsabl­e de Pa‐ raNordik

L’entreprise-école a déjà, à ce jour, accompli plusieurs mandats, notamment lors des rencontres sportives des Trappeurs de l’institutio­n col‐ légiale. ParaNordik est ac‐ tuellement en démarchage afin de dénicher de nou‐ veaux contrats, cette fois à l'extérieur des murs du cé‐ gep.

Si les étudiants employés sont surtout disponible­s du‐ rant l’année scolaire, l’équipe ne ferme pas la porte à en prendre durant l’été. On a la chance d’avoir des étudiants qui restent ici, à Baie-Co‐ meau, pour l’été. Alors on est capable d’offrir des services de premiers soins pendant l’été grâce à ces étudiants-là, explique le président de l’en‐ treprise-école, Émile Bou‐ lianne.

Des limites bien claires

Les différents événements durant lesquels les étudiants sont appelés à intervenir constituen­t une occasion en or de mettre en pratique leurs apprentiss­ages et de faire un premier pas concret dans leur futur domaine de travail.

Les soins que les étu‐ diants sont autorisés à prodi‐ guer sont déterminés par leurs enseignant­s, et ce, en fonction de leur parcours col‐ légial. Ce qu’on a fait, c’est qu’on a mis sur papier, carré‐ ment, ce que pouvait faire un [étudiant de] première an‐ née, ce que peut faire un [autre de] deuxième année, lorsqu’ils allaient sur un contrat, résume M. Brûlé-Tar‐ dif.

Ce qui va être offert comme service respecte les limites de ce que les étu‐ diants peuvent faire. La ligne, elle est dressée, elle est très claire. Les jeunes le savent et les jeunes ne vont pas en de‐ hors de ça, car ils savent bien qu’il peut exister des risques, ajoute l’enseignant respon‐ sable de l’entreprise-école.

Les activités de l'entre‐ prise-école sont d'ailleurs couvertes par les assurances responsabi­lité de l'institutio­n collégiale.

Avec les informatio­ns de Nicholas Bergeron

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