Un pas de plus vers le nouveau pavillon de l’école Mitchell-Montcalm
Le Centre de services sco‐ laire de la Région-de-Sher‐ brooke (CSSRS) fait appel aux promoteurs et à sa Ville. Tous ceux qui ont un terrain ou un morceau de terrain sur lequel il serait possible de construire un nouveau pavillon pour l'école Mitchell-Montcalm sont invités à se manifes‐ ter d'ici juin.
La Société québécoise des infrastructures (SQI) lancera effectivement dans les pro‐ chains jours un appel d'inté‐ rêt officiel. L'objectif : identi‐ fier un terrain d'au moins 30 000 m2, idéalement de 40 000m2 sur lequel il sera pos‐ sible de construire un pa‐ villon capable d'accueillir tous les élèves du pavillon Mitchell. La grosseur de la parcelle serait d'ailleurs l'en‐ jeu le plus important pour la SQI.
C'est donc dire que les rencontres tenues au cours des dernières semaines entre des représentants du CSSRS et de la SQI ont porté fruit.
Tout est sur la table, on veut analyser tous les scéna‐ rios possibles. L’objectif est d’avoir le meilleur projet, a fait savoir le directeur géné‐ ral adjoint à l'administration du CSSRS, Patrick Guille‐ mette. Ce dernier a traité du sujet lors de la séance du conseil d'administration de l'établissement scolaire, mardi soir.
Ça chemine bien.
Patrick Guillemette, direc‐ teur général adjoint à l'admi‐ nistration du CSSRS
Ainsi, d'ici juin, le Centre de services scolaire espère recevoir des idées d'endroits plausibles pour la construc‐ tion du pavillon. Ce dernier devra être situé relativement proche du pavillon Mont‐ calm, situé sur le boulevard de Portland à Sherbrooke.
Il faut que la distance per‐ mette à un enseignant de pa‐ villonner, c’est-à-dire d'ensei‐ gner à un endroit et à l’autre, a mentionné Patrick Guille‐ mette.
Une fois le processus d'appel d'intérêt complété, le CSSRS et la SQI procéderont à l'analyse des idées reçues en s'appuyant sur des cri‐ tères précis, préétablis. La pondération des différents critères d'évaluation devrait permettre, cet automne, de déterminer le meilleur en‐ droit pour la concrétisation du projet.
Ça fait des années qu'on renouvelle notre demande. On va donc récupérer les élèves de Mitchell, qui vont aller dans le nouveau pa‐ villon en plus des élèves qui occupent en ce moment les espaces modulaires aména‐ gés. Il y a quand même une pression dans nos écoles se‐ condaires, donc le surplus des élèves pourra aller dans ce nouveau pavillon-là, a af‐ firmé M. Guillemette avant d'assurer qu'aucune réflexion n'a encore été faite en ce qui a trait à l'avenir de l'actuel pavillon Mitchell.
Par ailleurs, l'option de re‐ prendre le contrôle des lo‐ caux du bureau d'arrondisse‐ ment du secteur Jacques-Car‐ tier, qui sont à l'intérieur du pavillon Montcalm, n'est pas écartée par le CSSRS. Des échanges à ce sujet entre l'établissement et la Ville de Sherbrooke sont à venir.
Le CSSRS y croit plus que jamais
C'est avec joie que le di‐ recteur général du CSSRS, Sylvain Racette, parle de cette nouvelle étape dans le dossier, qui traîne déjà de‐ puis fort longtemps.
Pour nous, c'est devenu concret quand le premier mi‐ nistre est venu et a dit "on le fait". À ce moment-là, on a su que ça n'allait pas reculer. Ça va vite, on est même étonnés de la vitesse avec laquelle ce dossier-là chemine. On sent que la promesse du premier ministre a du poids sur nos partenaires ministériels.
Rappelons que la Coali‐ tion avenir Québec a promis une nouvelle école secon‐ daire Mitchell-Montcalm lors des dernières élections. Le ministre de l’Éducation Ber‐ nard Drainville a réitéré cet engagement l’été dernier.