Des dizaines d’artistes en mode promotion aux ECMA à Charlottetown

La grande célébration mu‐ sicale de l’Association de la musique de la côte Est (ECMA) prend son envol mercredi à Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard. Jus‐ qu’à dimanche, les artistes ont l’occasion de faire connaître leur musique aux intervenants de l’industrie par des spectacles, des conférences et des ateliers.

Il s’agit de la 36e édition des ECMA qui a pour but de mettre en valeur des dizaines de musiciens de la côte Est, soit des quatre provinces de l’Atlantique. Plus de 100 délé‐ gués nationaux et internatio‐ naux y sont présents, dont des acheteurs de spectacles, des agents d’artistes, des agents de synchronisation et des maisons ment.

Pour la nouvelle directrice générale en poste depuis deux mois seulement, Blanche Israël, il s’agit d’une occasion en or pour ces ar‐ tistes.

Je pense qu’on a l'oppor‐ tunité aux ECMA de créer le récit de la musique de la côte Est, de se raconter notre propre histoire et de la ra‐ conter au reste du monde.

C’est de faire valoir toute la diversité de la côte Est.

Blanche Israël, directrice générale des ECMA.

Elle explique que son tra‐ vail consiste à aider les ar‐ tistes à faire rayonner leur art et à promouvoir la mu‐ sique d’ici, avec toutes ces in‐

d’enregistre‐ fluences.

Au final, j’aimerais voir une scène musicale sur la côte Est qui soutient les ar‐ tistes et qui leur permet de vivre de leur art.

Le festival des ECMA se déroule à Charlottetown du 1er au 5 mai. Plusieurs ar‐ tistes francophones offriront des spectacles, tels que Lau‐ rie LeBlanc, Émilie Landry, Plywood Joe, Sluice, Sirène et Matelot ainsi que le groupe Beauxmont, entre autres.

Au-delà des prix

Patricia Richard, du duo Sirène & Matelot, est fin prête à participer au festival. Pour elle et son collègue Len‐ nie Gallant, c’est l’occasion de viser plus haut. Le duo est bien connu en Atlantique et veut maintenant explorer le marché national et interna‐ tional.

Ça nous donne l'opportu‐ nité de participer à ces choses-là, rencontrer du monde et souhaiter que ça va porter fruits et ouvrir des portes pour nous autres dans les prochaines années, explique-t-elle.

Le duo a obtenu deux no‐ minations dans les catégo‐ ries Enregistrement roots contemporain de l’année et Enregistrement francophone de l’année.

D’être reconnu par l’indus‐ trie musicale et les gens, nos pairs, qui sont musiciens aussi, ça nous rassure, ça fait du bien. On n’a pas d'attente, c’est pas le prix qui compte, c’est toujours le fun.

Les prix seront décernés lors de la 36e cérémonie an‐ nuelle des ECMA, jeudi à 20 h. La soirée sera animée par les autrices-compositrices-in‐ terprètes Rose Cousins et Damhnait Doyle.

Les artistes mis en nomi‐ nation dans la catégorie En‐ registrement francophone de l’année sont le groupe BAIE, le groupe Beauxmont, Émilie Landry, Julie Aubé et le groupe La Patente.

À Saint-Jean, l’an prochain TerreNeuve,

Mardi, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé que les ECMA se dérouleront à Saint-Jean l’an prochain, soit du 7 au 11 mai 2025.

La province et la munici‐ palité investissent respective‐ ment 300 000 $ et 200 000 $ pour la tenue de cet événe‐ ment.

Avec des informations de Laurent Rigaux