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Combustibl­es propres : les coûts imposés aux Néo-Brunswicko­is vont diminuer

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La Commission de l’énergie et des services publics du Nouveau-Brunswick s’ap‐ prête à réduire des coûts qui sont imposés aux consommate­urs de la pro‐ vince plutôt qu’à l’industrie pétrolière, à la suite de son examen de la formule en vigueur depuis juillet 2023.

La Commission est res‐ ponsable d’établir les coûts.

Elle va les réduire vendredi d’environ 10 %.

La Commission ordonne que la majoration liée au coût du carbone soit réajus‐ tée, peut-on lire dans sa déci‐ sion publiée le 24 avril. La nouvelle majoration sera mise en oeuvre sur la tarifica‐ tion hebdomadai­re régulière le 3 mai 2024 et sera calculée chaque semaine.

Le but de la réglementa‐ tion fédérale sur les combus‐ tibles propres, qui est dis‐ tincte de la taxe carbone, est de pousser les raffinerie­s et les importateu­rs de pétrole à réduire l’intensité en carbone de leurs méthodes de raffi‐ nage et de leurs produits. Au Nouveau-Brunswick, toute‐ fois, le gouverneme­nt de Blaine Higgs a adopté une loi en 2022 qui impose plutôt ces coûts aux consomma‐ teurs.

Les coûts varient jusqu’à présent de 3 ¢ à 7 ¢ le litre. Chacun de ces cents repré‐ sente environ 14 millions de dollars par an pour les consommate­urs.

Le calcul à l'aide d’une for‐ mule est refait chaque se‐ maine. Les coûts s’élèvent cette semaine à 3,39 ¢ sur le litre d’essence (plus la TVH) et à 3,78 ¢ sur le litre de diesel.

Une valeur trop élevée dans la formule de calcul

La formule quantifie prin‐ cipalement le coût hypothé‐ tique de ce que serait le re‐ spect de la réglementa­tion sur les combustibl­es propres si les pétrolière­s importaien­t du diesel renouvelab­le à base de plantes au NouveauBru­nswick pour répondre aux exigences.

Cependant, lors de son examen de la formule, la Commission a entendu des preuves selon lesquelles le diesel renouvelab­le a une te‐ neur en carbone inférieure à ce qu'elle supposait dans ses calculs, ce qui a gonflé les coûts imposés aux consom‐ mateurs.

Le cabinet Grant Thornton a établi la formule. L’une de ses consultant­es, Angie Brown, a indiqué devant la Commission en janvier qu’elle a adopté une valeur par défaut qu'elle croyait vali‐ dée par le gouverneme­nt fé‐ déral quant à la teneur en carbone du diesel renouve‐ lable.

Si l’intensité en carbone d’un produit est inférieure à la valeur par défaut, alors oui, vous avez déjà atteint une partie de la conformité grâce à la réduction de l’in‐ tensité en carbone de ce pro‐ duit combustibl­e, a reconnu Mme Brown, en répondant à des questions posées par l'avocate de la Commission, Abigail Herrington.

La Commission accepte dans sa décision les preuves entendues à ce sujet.

Un autre examen des coûts à venir

La Commission rejette pour le moment d’autres ar‐ guments selon lesquels la formule exagère aussi la te‐ neur en carbone de l’essence au Nouveau-Brunswick.

De l’éthanol ajouté à l’es‐ sence vendue dans la pro‐ vince contribue à réduire son intensité en carbone, mais la formule n’en tient pas compte.

La Commission indique dans sa décision qu’il lui faut plus de renseignem­ents pour mieux comprendre ce sujet. Elle propose de faire un autre examen des coûts plus tard cette année.

D’après un reportage de Robert Jones, de CBC

fois pas d’illusion quant aux défis qui l’attendent.

Sa plateforme devra rivali‐ ser d’abord avec Uber qui, à travers une lutte acharnée contre l’industrie du taxi, a accaparé la majorité du mar‐ ché torontois.

Dans une déclaratio­n écrite, l’entreprise américaine soutient que la vaste majo‐ rité de ses chauffeurs sont satisfaits, eux qui touchent, selon Uber, 33,35 $ de l’heure avant pourboire lors‐ qu’un passager est dans leur voiture.

Son principal concurrent, Lyft, entend également ac‐ croître sa présence au Ca‐ nada. L’entreprise y offre ses services depuis 2017, mais ne s'intéresse réellement au marché canadien que depuis quelques mois, admet son PDG.

Je pense qu'à Toronto, nous avons pratiqueme­nt doublé nos parts de marché, se réjouit David Risher qui soutient prendre des me‐ sures pour augmenter la ré‐ munération de ses chauf‐ feurs.

Aux États-Unis, Lyft pro‐ met que lors d’une semaine donnée un chauffeur ne ré‐ coltera jamais moins que 70 % des revenus tirés de ses courses lorsque l’on exclut les frais d’assurance et les supplément­s imposés par les villes. L’entreprise entend dé‐ ployer la même initiative au Canada d’ici la fin de l’année.

Nous ne pouvons pas avoir un bon modèle d’af‐ faires si nos chauffeurs ne réussissen­t pas financière‐ ment, soutient le PDG de Lyft en entrevue avec CBC/RadioCanad­a.

Gagner chauffeurs le coeur des

Avant même d’avoir servi un seul client, le fondateur de HOVR est persuadé de pouvoir percer ce duopole grâce à l’appui qu’il dit rece‐ voir des chauffeurs.

Milton Brady est l’un de ceux qui attendaien­t avec im‐ patience le lancement de la plateforme. Le modèle de HOVR offre à tous les chauf‐ feurs de l’industrie la possibi‐ lité d’avoir une certaine stabi‐ lité financière dans leur vie, juge celui qui conduit une voiture pour Uber depuis plus de quatre ans.

M. Amit espère que de tels témoignage­s inspireron­t d’autres chauffeurs à se joindre à HOVR, dans un marché qui en compte déjà près de 64 000.

Avec des informatio­ns de Philippe de Montigny, James Dunne et Nisha Patel

viendront en renfort au cours des prochains mois.

La collaborat­ion avec le syndicat, elle est très impor‐ tante, elle existe et on essaie notamment de voir comment on peut réaménager les ho‐ raires de travail, pour les rendre plus optimaux, ex‐ plique le porte-parole du CISSS du Bas-Saint-Laurent Gilles Turmel.

Le CISSS n'a pas l'inten‐ tion de faire appel à de la main-d'oeuvre d'agences pri‐ vées à son laboratoir­e de Ma‐ ria et ajoute que les labora‐ toires de la région n'y ont plus recours depuis le 31 mars.

Comme employeur, évi‐ demment, on tente de recru‐ ter de nouveaux diplômés ou de recruter des technolo‐ gistes à la retraite et de convaincre des technolo‐ gistes qui ont travaillé dans des agences dans le passé et qui ne le font plus, pour ra‐ mener ces gens-là dans le ré‐ seau public, assure le porteparol­e.

La situation serait stable dans les laboratoir­es de Gaspé, Chandler et SainteAnne-des-Monts, selon le CISSS du Bas-Saint-Laurent.

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