TransAlta abandonne un projet de parc éolien près de Cardston, en Alberta
TransAlta, l'un des plus grands producteurs d'élec‐ tricité de l'Alberta, a an‐ nulé un projet de dévelop‐ pement de parc éolien et met en veilleuse trois autres projets de produc‐ tion d'électricité, en invo‐ quant des changements aux règles provinciales et des incertitudes dans le marché.
En février, le gouverne‐ ment de l'Alberta a annoncé de nouvelles règles concer‐ nant le développement de l'énergie renouvelable, dont l'imposition d'une zone tam‐ pon de 35 kilomètres autour des aires protégées ou consi‐ dérées comme des paysages vierges, au sein de laquelle aucune éolienne ne pourra être installée.
TransAlta indique que ces restrictions, combinées à un manque de clarté quant à l'avenir de l'énergie renouve‐ lable en Alberta, ont conduit à la décision d'abandonner définitivement le projet éo‐ lien Riplinger, près de Card‐ ston, en Alberta.
L'entreprise calgarienne a commencé à étudier le parc éolien de 300 mégawatts en 2020 et a réalisé des études pour évaluer son impact sur l'environnement. Le projet devait être mis en service en 2027.
Alors que nous faisons le point sur les annonces régle‐ mentaires du gouvernement de l'Alberta, nous avons ré‐ évalué nos propres plans de croissance dans la province, a déclaré John Kousinioris, PDG de TransAlta, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats du premier tri‐ mestre, vendredi.
Certains habitants des en‐ virons de Waterton, en Al‐ berta, se réjouissent de cette décision. Angela Tabak, pro‐ priétaire d'un gîte touristique et membre de l'association de citoyens Riplinger Wind Concerned Citizens, explique que la lutte contre le projet est devenue un travail à plein temps.
Nous avons passé l'année dernière à contacter tous les représentants du gouverne‐ ment sur lesquels nous pou‐ vions mettre la main, a-t-elle affirmé à CBC à la fin du mois de mars. Nous nous sommes assis dans le bureau de la première ministre, avec elle et un certain nombre de per‐ sonnes de différents minis‐ tères. Nous avons rencontré le ministre de l'Environne‐ ment et lui avons exposé notre point de vue.