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Un syndicat dénonce la fermeture de l’Hôpital de jour en santé mentale de Rimouski

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La fermeture d’un service en santé mentale à Ri‐ mouski est dénoncée par l’Alliance du personnel pro‐ fessionnel et technique de la santé et des services so‐ ciaux (APTS) du Bas-SaintLaure­nt. Le programme concernait des services de réadaptati­on pour des per‐ sonnes ayant des pro‐ blèmes de santé mentale.

Plus d’une trentaine de personnes se sont mobili‐ sées au centre-ville de Ri‐ mouski pour s’insurger de la fermeture de l’Hôpital de jour en santé mentale, un service qui existait depuis 25 ans et qui accueillai­t environ une centaine de personnes par année. Un programme de cinq à huit semaines facili‐ tant la réinsertio­n sociale et sur le marché du travail y était offert.

La présidente de l’APTS du Bas-Saint-Laurent, Johannie Blais, craint que cette ferme‐ ture augmente la pression sur les organismes commu‐ nautaires. Elle se demande également vers où cette clientèle sera redirigée.

Soit ces personnes-là sont actuelleme­nt dans les charges de cas de travail de nos intervenan­ts auprès du CISSS du Bas-Saint-Laurent, soit tout simplement auprès de nos organismes commu‐ nautaires qui, il faut le rappe‐ ler, font des pieds et des mains avec ce qu'ils ont ac‐ tuellement.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent confirme avoir prévenu le syndicat de son intention de ne pas reconduire le bail de location du bâtiment qui abritait ce service.

L’Hôpital de jour est fermé depuis le début de 2020 en raison d’un manque de per‐ sonnel, selon le CISSS. On a conservé le local dans l'es‐ poir de relancer le service à cet endroit, mais au cours des dernières semaines, la décision a été prise de mettre fin à la location d'ici le mois de décembre au plus tard, a déclaré par écrit Gilles Turmel, porte-parole de l’éta‐ blissement de santé.

Le personnel de cette res‐ source a depuis été redirigé vers d’autres ressources du CISSS ou des organismes communauta­ires, ce qui veut dire que personne n’a perdu son emploi dans la foulée de cette fermeture.

La santé mentale, c’est censé être une priorité.

Malgré ces explicatio­ns, la perte de ce service laisse un goût amer pour plusieurs employés, comme Ghislaine St-Michel, qui a travaillé au sein de l’Hôpital de jour en santé mentale de Rimouski

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