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De soudeur à infirmier auxiliaire, le parcours inspirant de Nikolaos Paralis

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À l'occasion de la Journée des infirmière­s et infir‐ miers auxiliaire­s, Nikolaos Paralis raconte ce qui l'a amené à faire un change‐ ment radical de carrière en passant du domaine de la constructi­on à celui de la santé.

Pendant plus de 10 ans, le Sherbrooko­is a oeuvré comme soudeur haute pres‐ sion dans l'industrie de la constructi­on. Un métier qui cadrait avec certains de ses intérêts et qu'il aimait.

Toutefois, c'est une ren‐ contre qui l'a mené à reques‐ tionner son choix.

J'étais allé voir d'autres personnes qui avaient été soudeurs toute leur vie. Je voyais des gens à leur re‐ traite avec une bonbonne d'oxygène. Ça m'a fait réflé‐ chir sur où je voulais diriger ma vie , raconte-t-il.

Rapidement, la réflexion s'amorce et le domaine de la santé s'impose.

Ce qui m'a attiré du côté de la santé, c'est que j'étais fort en biologie, j'aime les gens, j'aime parler avec les gens, j'ai un bon côté social. Tout ça mis ensemble, j'ai vu que c'était une opportunit­é de l'essayer , explique Niko‐ laos Paralis.

C'est plus valorisant que de s'occuper de matériel. On peut parler de machines ou d'accessoire­s. Là, je m'occupe d'humains. En m'occupant d'humains, je me retrouve à faire vraiment une différence dans la vie de plusieurs per‐ sonnes.

Nikolaos Paralis, infirmier auxiliaire

Nikolaos Paralis a fait le choix de travailler en CHSLD, un milieu dans lequel il oeuvre maintenant depuis plus de 13 ans.

Ce que j'aime avec les per‐ sonnes âgées, c'est qu'étant donné qu'elles entrent et qu'elles sont là pour plu‐ sieurs années, on a le temps de développer une bonne re‐ lation, une relation profonde avec eux. On connait les moindres détails de leurs ha‐ bitudes, leurs besoins et ça développe automatiqu­ement une relation. On devient comme leur famille finale‐ ment , explique l'infirmier auxiliaire.

Les besoins sont grands

Le CIUSSS de l'EstrieCHUS souhaitera­it attirer da‐ vantage de candidats comme Nikolaos, puisque les besoins en main-d'oeuvre sont grands dans le domaine.

Cette profession qui né‐ cessite l'obtention d'un DEP permet de travailler avec plu‐ sieurs types de patients. Les infirmiers et infirmière­s auxi‐ liaires peuvent notamment administre­r les premiers soins, prendre des signes vi‐ taux et surveiller l'état d'un patient. Ils peuvent égale‐ ment faire des prises de sangs et administre­r des vac‐ cins.

Bien que cette carrière comporte ses défis, Nikolaos Paralis se réjouit qu'elle attire encore de jeunes talents qui sortent chaque année des établissem­ents scolaires. Il espère que sa profession ga‐ gnera en popularité pour continuer d'offrir aux pa‐ tients tous les soins dont ils ont besoins.

Avec les informatio­ns de Jean Arel

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