Zones inondables : la ville de SaintFélicien veut appuyer ses citoyens
Des dizaines de citoyens se sont présentés à la séance du conseil municipal de la ville de Saint-Félicien lundi soir pour demander à leurs élus un appui dans le dos‐ sier des zones inondables, ce à quoi le maire à ré‐ pondu par l’affirmative.
Si vous voulez nous ap‐ puyer, on aimerait beaucoup avoir une lettre de votre ap‐ pui. Nous aimerions savoir ce que la ville veut faire avec cette problématique parce que beaucoup de gens ont investi et ils sont bloqués, ne peuvent pas faire de constructions neuves, ne peuvent pas faire d'agrandis‐ sement ou aucune rénova‐ tion, a soutenu Marlène La‐ pointe, qui réside de façon permanente dans le secteur du Bôme à Saint-Méthode depuis de nombreuses an‐ nées.
Selon elle, il est inconce‐ vable que leur secteur soit considéré comme zone inon‐ dable puisque le niveau du lac est contrôlé par Rio Tinto.
Un autre citoyen, Gérard Gravel, croit aussi que l’entre‐ prise possède une part de responsabilités importante dans ce dossier.
C’est une grosse compa‐ gnie dont on a de la misère à dire le nom, on a peur d’eux autres. Je ne sais pas ce qui se passe. C’est eux qui jouent avec le niveau de l’eau comme ils veulent.
Gérard Gravel
Le maire Luc Gibbons a rétorqué aux autres rési‐ dents rassemblés que la ville ne voulait pas les perdre et que cette piste soulevée concernant l’impact de la gestion de la multinationale serait étudiée.
C’est le gouvernement qui est arrivé avec cette loi-là. Puis on constate que peutêtre que le crayon était un peu large. On va le vérifier avec la MRC, a-t-il dit lors de la séance, en ajoutant avoir aussi l’intention de faire des pressions auprès de la dépu‐ tée de Roberval, Nancy Guillemette.
On n’acceptera pas que nos bâtiments perdent toute leur valeur.
Marlène Lapointe Marie-Josée Dupont, cette résidente qui ne pourra pas se bâtir parce que son terrain est situé dans une zone inon‐ dable, a précisé qu’elle cher‐ chait à collaborer avec la ville et trouver des solutions. L’une des avenues à envisa‐ ger serait, selon elle, la créa‐ tion d’un comité consultatif pour échanger des informa‐ tions.
Dans le dossier de Marie
Josée Dupont, Luc Gibbons a récemment soutenu que la
Ville n’avait rien à se repro‐ cher.
On veut juste que vous nous laissiez pas tomber.