Les chevreuils jouent les trouble-fêtes à la Ferme StÉlie

C'est dans le champ de tu‐ lipes de la Ferme St-Élie que des chevreuils sont ve‐ nus s'alimenter au cours des derniers jours. Au to‐ tal, la copropriétaire, An‐ dréanne Fisette, estime qu'ils ont mangé 15 % de leurs fleurs printanières.

On s'est rendu compte de ça en début de semaine der‐ nière. Ils ont mangé les tu‐ lipes d'une dizaine de rangs sur une longueur de trois pieds (91 cm) et le tiers d'un autre rang. Les jours d'après, ils ont continué à en manger un peu aussi, explique-t-elle.

Des clôtures ont déjà été installées en urgence pour éviter que les fleurs ne se transforment en buffet à vo‐ lonté coloré pour les che‐ vreuils. Ce sont des clôtures qu'on utilise l'hiver pour pro‐ téger les champs de fraises. On n'a pas eu à dépenser pour ça, si ce n'est que le temps d'homme pour l'instal‐ lation, dit-elle.

Au niveau des pertes fi‐ nancières liées aux tulipes dévorées, Mme Fisette in‐ dique ne pas les avoir chif‐ frées encore.

C'est la première fois que la Ferme St-Élie se retrouve confrontée à cette situation. Selon Andréanne Fisette, ce serait en partie la faute de l'hiver clément. On s'est fait dire que le taux de mortalité des chevreuils était moins haut. Le cheptel est donc plus grand. On a donc eu quelques dommages pour la première année.

En 2023, quelque 23 000 tulipes étaient disponibles pour l'autocueillette. Cette année, avant les dommages causés par les chevreuils, il y en avait 58 000.

Même si l'autocueillette accuse une semaine de re‐ tard sur les deux dernières années, les champs seront ouverts à compter de ce jeudi.