Des Jeannois mis à contribution d’une enquête sur la santé des Canadiens
La participation volontaire de centaines de citoyens du Lac-Saint-Jean permet‐ tra d’établir le portrait de la santé des Canadiens. Des prélèvements de sang, d'urine et de salive et une évaluation de la santé glo‐ bale seront réalisés dans le cadre de l’enquête natio‐ nale auxquels 42 000 Cana‐ diens ont jusqu’à présent participé.
La démarche de Statis‐ tique Canada, qui s’est amor‐ cée en 2007, est réalisée en partenariat avec l'Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada.
Au cours des six pro‐ chaines semaines, environ 200 Jeannois franchiront la porte du centre d'examen mobile installé dans le sta‐ tionnement du Centre MarioTremblay d'Alma.
Ça vaut vraiment la peine de faire partie de l'enquête. C'est vraiment unique. C'est une enquête volontaire. Ce n'est pas obligatoire. On de‐ mande le consentement des participants pour toutes les étapes, plaide le chef de la section des analyses en labo‐ ratoire chez Statistique Ca‐ nada, Jason Deguire.
L’enquête nationale s’inté‐ resse à plusieurs éléments surprenants, dont les os et la bouche des participants.
On fait des mesures sur la santé bucco-dentaire. On a des dentistes sur le site pour évaluer la santé des dents si on veut. On évalue égale‐ ment la santé des os, ex‐ plique M. Deguire.
Un employé de Statistique Canada se rend au préalable au domicile des participants. Une évaluation de leur santé générale est faite. La dé‐ marche permet d’en savoir plus sur leurs habitudes ali‐ mentaires, leur consomma‐ tion de médicaments et leur niveau d’activité physique.
Il m'a expliqué le pro‐ gramme. Sur le moment avec tout ce qui arrive, j'étais mé‐ fiante. Là, j'ai tout relu et je me suis dit que c'était peutêtre bon, confie Jacynthe Si‐ mard.
C'est ce qui l'a motivé à se présenter au centre d'exa‐ men mobile pour y effectuer des prélèvements de sang, d'urine et de salive.
J'ai trouvé ça important parce que ça me permet d'avoir un état général de ma santé. On en rencontre des médecins, mais ce n'est pas toujours évident, ajoute un autre participant, Michel Bar‐ rette.
Les volontaires obtien‐ dront les résultats des tests d'ici six à sept mois. Une compilation sommaire de l’étude sera par la suite ren‐ due publique.
Ce ne sont pas des tests communs qu'on ferait avec une visite chez le médecin. Ceux qui ont la chance de participer, c'est une chance d'avoir des résultats de labo‐ ratoire que très peu de gens auront l'opportunité d'avoir, certifie le chef de la section des analyses en laboratoire chez Statistique Canada.
L'équipe de la biosur‐ veillance de Santé Canada est mise à contribution dans cette enquête.
« On fait plusieurs tests entre autres sur les herbi‐ cides, l'exposition aux pesti‐ cides. Donc, on essaie de dé‐ terminer, si les gens sont ex‐ posés, ça devrait apparaître dans le sang ou l'urine. On fait affaire avec plusieurs la‐ boratoires au travers du pays, entre autres le centre de toxicologie du Québec qui est un de nos gros labora‐ toires. On envoie plusieurs de nos échantillons de sang et d'urine pour faire nos ana‐ lyses et ça représente des grosses sommes d'argent ». indique Jason Deguire.
D’après les informations de Laurie Gobeil