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Fermeture de routes à Saguenay : les travaux attendront encore quelques semaines

- Les en‐

Saguenay espère que les travaux pour remplacer ponceaux fortement dommagés qui ont forcé la fermeture de cinq rangs pour assurer la sécurité des automobili­stes au dé‐ but du mois pourront dé‐ buter dans les prochaines semaines.

Le rang Saint-Paul, situé à Chicoutimi ainsi que dans le secteur de Laterrière, sera la priorité des employés de la Ville, croit Michel Potvin, conseiller municipal et pré‐ sident de la Commission des finances. Le premier qu’ils vont faire, à mon avis, c’est Saint-Paul parce qu’on en a deux ponceaux. On a mis un pont temporaire.

L’élu n’est toutefois pas en mesure de préciser un échéancier plus clair. Je ne le sais pas. On a poussé beau‐ coup pour que ça aille le plus

vite possible.

Délais

Si les réparation­s mettent du temps, c’est parce que le processus est complexe, argue Michel Potvin. Le mi‐ nistère de l’Environnem­ent, de la Lutte contre les change‐ ments climatique­s, de la

Faune et des Parcs doit ap‐ prouver tous les plans et vé‐ rifier que l'habitat de certains poissons n'est pas menacé.

L’équipe des travaux pu‐ blics de la Ville de Saguenay ne pourra pas réparer tous les ponceaux en même temps. La Municipali­té devra effectuer un appel d'offres pour les réparation­s d'enver‐ gure.

La fermeture des rangs complique le travail de plu‐ sieurs agriculteu­rs, qui doivent parfois faire d’impor‐ tants détours pour accéder à leurs terres. Les agriculteu­rs vont commencer les foins d’ici dix jours, quinze jours maximum, ce serait peu pro‐ bable qu’on réussisse à faire le travail avant cette date, croit Michel Potvin.

Dans l’arrondisse­ment de Chicoutimi, une partie du rang Saint-Paul et du chemin Saint-Isidore sont bloqués à la circulatio­n. À La Baie, le chemin Saint-Joseph et la route de l’Anse-à-Benjamin sont touchés. À Jonquière, un ponceau a forcé la fermeture du chemin Saint-Éloi.

Michel Potvin soutient que Saguenay compte envi‐ ron 2000 ponceaux et que parmi ce nombre, seulement 550 ont été inspectés par un spécialist­e du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD).

Avec les informatio­ns de Catherine Doucet

affirme que la situation de Sunnyside Garden n'est pas unique.

Partout dans la province, j'entends parler de centres de garde d'enfants qui sont en difficulté, rapporte-t-elle. Les choses sont vraiment précaires pour les pro‐ grammes de garde d'enfants en ce moment financière‐ ment.

De son côté, le gouverne‐ ment Ford blâme le gouver‐ nement fédéral.

La méthode de calcul en question

Selon Mme Ferns et les opérateurs de plusieurs gar‐ deries de l'Ontario, le pro‐ blème réside dans la formule de financemen­t de la pro‐ vince pour les centres qui ont adhéré au programme fédé‐ ral qui vise à réduire les frais à 10 $ par jour d'ici 2026.

Les garderies qui ont adhéré en Ontario ont immé‐ diatement dû réduire de moi‐ tié les frais qu'elles facturent aux parents, la province s'en‐ gageant à compenser ces re‐ venus perdus.

L'Ontario a basé son fi‐ nancement sur les frais que chaque garderie facturait en mars 2022, avec des aug‐ mentations annuelles de 2,75 % l'année dernière puis de 2,1 % cette année.

Ce n'est pas suffisant pour compenser les pressions in‐ flationnis­tes auxquelles les centres de garde d'enfants sont confrontés, analyse Mme Ferns.

La province a promis plu‐ sieurs fois de réviser le mo‐ dèle de financemen­t, mais a annoncé plus tôt ce mois-ci que sa nouvelle formule ne serait pas prête avant 2025.

Le YMCA, le plus grand fournisseu­r de services de garde d'enfants de la pro‐ vince, a également mis en garde contre le risque de fer‐ metures à moins que l'Onta‐ rio ne mette à jour sa for‐ mule de financemen­t.

Nous devons nous assu‐ rer que [le financemen­t] est stable et suffisant pour que les centres de garde d'en‐ fants ne se sentent pas constammen­t à l'étroit.

Carolyn Ferns, coordonna‐ trice des politiques pour la coalition ontarienne pour de meilleurs services éducatifs

La porte-parole du mi‐ nistre Stephen Lecce, Isha Chaudhuri, a déclaré que c'est au gouverneme­nt Tru‐ deau de fournir les fonds né‐ cessaires pour faire fonction‐ ner le programme national.

Bien que nous ayons ré‐ duit les frais de garde d'en‐ fants de 50 %, nous savons que le programme fédéral crée des difficulté­s pour les familles et les opérateurs, c'est pourquoi nous conti‐ nuerons à plaider auprès du gouverneme­nt fédéral pour qu'il agisse , déclare Mme Chaudhuri dans un courriel. Sinon ce programme échouera à travers le pays , estime-t-elle.

La ministre fédérale res‐ ponsable du programme de garde d'enfants a récemment blâmé l'Ontario pour les diffi‐ cultés financière­s des garde‐ ries participan­tes. La pro‐ vince n'a pas mis en place une formule de financemen­t durable et à long terme pour les fournisseu­rs , a déclaré la ministre de la Famille, des Enfants et du Développe‐ ment social Jenna Sudds le 13 mai.

Lire aussi :

Garderies à 10 $ : bientôt une nouvelle formule de fi‐ nancement en Ontario Gar‐ deries : moins de la moitié des places promises par Ot‐ tawa créées à ce jour

La province a alloué 98 millions de dollars pour ce qu'elle appelle des finance‐ ments pour problèmes émer‐ gents afin d'aider les garde‐ ries à couvrir les augmenta‐ tions de coûts jugées non discrétion­naires.

Alors que les centres avec un personnel syndiqué sont éligibles à ce financemen­t pour couvrir les augmenta‐ tions de salaire prévues dans les convention­s collective­s, les garderies comme Sunny‐ side Garden où le personnel n'est pas syndiqué ne peuvent pas l'utiliser pour couvrir les augmentati­ons de salaire.

Un choix choquant et malheureux

Sunnyside Garden utilise de 40 000 à 50 000 $ de fonds de réserve chaque mois pour couvrir ses coûts, selon Niiti Simmonds, qui siège au conseil d'administra‐ tion et a deux enfants inscrits à la garderie.

Nous allons bientôt être complèteme­nt à court d'ar‐ gent et insolvable­s d'ici la fin de l'année , s’inquiète-t-elle.

Mme Simmonds affirme qu'il serait choquant et mal‐ heureux que la mise en oeuvre d'un programme uni‐ versel de garde d'enfants au Canada se traduise par une perte de places de garde d'enfants.

Bien que le programme national soit une initiative fé‐ dérale soutenue par des mil‐ liards de dollars d'Ottawa, la responsabi­lité de son fonc‐ tionnement incombe à chaque province.

Appels au secours à la province, puis la Ville

Lorsque le conseil d'admi‐ nistration de Sunnyside Gar‐ den a fait part de ses préoc‐ cupations au ministère de l'Éducation de l'Ontario, un responsabl­e provincial leur a dit de parler à leur gestion‐ naire de système de services, la Ville de Toronto.

La Ville nous a dit que nous devions travailler sur nos niveaux de personnel et réduire notre budget , rap‐ porte Mme Simmonds.

Nous avons réduit les dé‐ penses dans tous les do‐ maines, réduit le personnel et les salaires. Nous avons fait à peu près tout ce que nous pouvions pour conti‐ nuer.

Niiti Simmonds, membre du conseil d'administra­tion

Les responsabl­es munici‐ paux ont informé la garderie qu'elle ne recevra pas de fonds supplément­aires cette année. La directrice de la gar‐ derie a écrit jeudi à la mai‐ resse Olivia Chow dans l'es‐ poir de débloquer la situa‐ tion.

Notre bureau travailler­a avec le conseiller local pour mieux comprendre le pro‐ blème auquel ce centre de garde d'enfants est confronté et voir quel soutien la Ville peut être en mesure de four‐ nir , répond pour sa part Shirven Rezvany, le directeur des communicat­ions de Mme Chow. La garderie, elle, reste dans l’incertitud­e.

Avec les informatio­ns de Mike Crawley, de CBC

régional, ajoute-t-il.

La Municipali­té assure également que l'argent des taxes foncières ne sera pas utilisé pour assurer le fonc‐ tionnement du parc et ne l’a pas été jusqu’à présent.

Les sommes utilisées pro‐ viennent du fonds de mise en valeur des terres pu‐ bliques, qui a été remis à la Communauté maritime des

Îles-de-la-Madeleine, lors de la signature d’une entente avec le gouverneme­nt du Québec en 2014.

Un projet décrié par cer‐ tains, attendus par d’autres

La Passe Archipel et le parc régional ont fait l’objet de vifs débats aux Îles-de-laMadelein­e.

Or, pour la coordonna‐ trice de l’Associatio­n des sports de vent des Îles, Judith

Landry, il est nécessaire d’im‐ planter un parc régional pour préserver l’accès et la cohabi‐ tation harmonieus­e de ses usagers.

On voit la présence de l’humain, c'est-à-dire qu’on laisse des traces à chaque fois qu’on passe même si on respecte la réglementa­tion en place, croit-elle.

Il y a une grosse pression au niveau de l’environnem­ent et des infrastruc­tures touris‐ tiques. On le voit sur le bord des rives.

Judith Landry, coordonna‐ trice de l’Associatio­n des sports de vent des îles

On a besoin de faire des aménagemen­ts qui sont plus adaptés à la quantité de tra‐ fic qui passe sur ces terres publiques-là aujourd’hui, contrairem­ent à il y a 10 ou 15 ans, où c’était tout-à-fait possible de penser qu'on fe‐ rait une sortie de kite ou de planche à voile tout seul sur une plage. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, ça ne se fait plus, observe-t-elle.

L’échéancier du projet de parc régional a été repoussé face aux appréhensi­ons des Madelinots, soutient le maire Antonin Valiquette, qui ne peut pour l’instant donner de date d’implantati­on officielle.

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