PRIS AU MOT RÉPONSES

1. traverses : C. Contrariétés. Ressorts (A) et transports (B).

2. factoton : B. Dans L’avare, maître Jacques dit à Valère, intendant d’Harpagon : « Par ma foi, monsieur l’intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier : aussi bien vous mêlez-vous céans d’être le factoton. »

3. siquenille : A. Variante de souquenille. Longue blouse de travail.

4. hanter : B. Fréquenter. Dans Le bourgeois gentilhomme, madame Jourdain à son mari : « Vous êtes fou, mon mari, avec toutes vos fantaisies, et cela vous est venu depuis que vous vous mêlez de hanter la noblesse. »

5. marri : A. Affligé. Façonnier (C).

6. se gendarmer : C. S’offusquer. Dans Le tartuffe, Elmire à son mari Orgon : « Est-ce qu’au simple aveu d’un amoureux transport il faut que notre honneur se gendarme si fort ? »

7. oublies : B. Gaufres vendues par des marchands ambulants. Les humeurs (C) servaient autrefois d’explication facile aux médecins ignorants.

8. incommodé : A. Pauvre. Hypocondre (B), ancêtre d’hypocondriaque.

9. judiciaire : B. Jugement. Monsieur Diafoirus, un médecin, parle de son fils Thomas à Argan, le malade imaginaire : « Il n’a jamais eu l’imagination bien vive, mais c’est par là que j’ai toujours bien auguré de sa judiciaire, qualité requise pour l’exercice de notre art. »

10. optime : A. Adverbe latin superlatif de bene, bien.

11. fluxion : C. Molière a incorporé sa propre infirmité dans le rôle d’Harpagon, à qui Frosine, femme d’intrigue, dit : « Cela n’est rien. Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. »

12. douaires : B. Dans Le malade imaginaire, Angélique, fille d’Argan, à Béline, sa seconde femme : « Il y en a d’autres, madame, qui font du mariage un commerce de pur intérêt ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s’enrichir par la mort de ceux qu’elles épousent. »

Qualité du vocabulaire 5-6 : bon 7-9 : très bon 10-12 : excellent La langue de Molière 1. c) 2. a) 3. b)