TROUVER L’ÂME SOEUR AVANT L’AVÈNEMENT DES SITES DE RENCONTRES
S’il existe plusieurs sites de rencontres et autres applications du genre de nos jours, au 19e siècle, dénicher la femme idéale était une tâche beaucoup plus hasardeuse. À preuve, voici une annonce qui serait vraisemblablement parue dans le Harper’s Weekly il y a environ 150 ans et dans laquelle un jeune homme du comté d’aroostook, dans le Maine, vante ses mérites à qui veut l’entendre.
Au moment de mettre sous presse, elle était partagée des dizaines de milliers de fois par les abonnés de Reddit et Twitter.
OCCASION POUR UNE VIEILLE FILLE – « J’ai dix-huit ans, une bonne dentition (un critère essentiel chez la gent féminine du 19e siècle, semble-t-il) et j’ai foi en Andy Johnson (le 17e président des États-unis), en la bannière étoilée (le drapeau américain) et au 4 juillet (le jour de l’indépendance des États-unis - bref, l’homme est un patriote, nul doute là-dessus). J’ai mis la main sur un lot de dix-huit acres l’an dernier et j’en ai défriché une dizaine (lire entre les lignes : un homme fort). Mon sarrasin semble de première classe, et l’avoine et les pommes de terre sont impressionnantes (la femme qui lit ça est-elle impressionnée, ça c’est une autre histoire). J’ai neuf moutons, un taureau d’un an et deux génisses, en plus d’une maison et d’une grange. Je veux me marier. Je veux acheter du pain et du beurre, des jupes et pourvoir aux besoins d’une femme tout au long de sa vie. Voilà ce qui importe pour moi. Je ne sais simplement pas comment procéder (pour la trouver, sous-entend-il). »
L’homme en question a-t-il pu trouver la perle rare grâce à son annonce? Votre avis est aussi bon que le nôtre!