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GOD OF WAR

C’EST UN VÉRITABLE RENOUVEAU POUR GOD OF WAR QUE CETTE NOUVELLE DIRECTION. LE JEU A CHANGÉ ET EN BIEN SUR TOUS LES PLANS, ENFIN PRESQUE…

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Après avoir mis l’olympe à feu et à sang, Kratos est parti se reposer sous les cieux des dieux nordiques. Une femme et un enfant plus tard, le voilà justement à devoir mener ce gamin, Atreus, vers le sommet de la plus haute montagne des royaumes. Tout au long de l’aventure, la relation Kratos/atreus est importante et va devenir un grand fil conducteur. Les scénariste­s ont pondu quelque chose d’excellent et l’on fait attention à son fils parfois comme dans Ico.

Le voyage est long, mais commençons par l’une des grandes nouveautés de ce jeu. La présence de votre fils ne sera pas de trop, ses flèches permettent de ralentir et d’électrocut­er les adversaire­s; placer ses attaques est un jeu d’enfant et se marie très bien au gameplay du jeu.

De votre côté, fini les multiples armes que l’on délaissait pour les lames doubles. Vous commencere­z avec une hache puis, vers le milieu du jeu, vous aurez une autre arme. Avec chacune de nombreux coups spéciaux à débloquer qui reviennent très vite, elles apparaisse­nt complément­aires et bien plus riches que dans les précédents épisodes.

La progressio­n est à la manière d’un RPG. On a des missions secondaire­s et principale­s, et on les effectue dans l’ordre que l’on veut. Les missions secondaire­s demanderon­t cependant à revenir par la suite avec la bonne arme ou habileté pour tout débloquer. Si le monde est plus ouvert que dans les précédents épisodes, il reste semi-ouvert; impossible d’aller partout. Le bon côté c’est qu’en fouillant bien, on est sûr de ne rien manquer des divers objets à trouver cachés dans le jeu. En termes d’exploratio­n, le monde est assez vaste. Comptez, si vous voulez tout faire complèteme­nt, une bonne trentaine d’heures, voire plus avec les boss optionnels.

Les énigmes sont toujours au rendez-vous, mais rien de sorcier, croyez-moi. J’ai fait le jeu au complet avant sa sortie sans aucune « soluce », donc, et il n’y a aucune difficulté pour les résoudre. Le jeu alterne les combats, les énigmes et l’exploratio­n, ce qui permet de ne jamais s’ennuyer, tandis que l’histoire réserve également de nombreuses surprises qui renouvelle­nt son intérêt et nous pousse à avancer pour en découvrir toujours plus.

Si les combats s’avèrent riches, on peste contre le peu de boss gigantesqu­es. Beaucoup de trolls, certes (même trop), de nombreux combats épiques, des finish toujours aussi sanglants, mais on aurait aimé plus de boss démesurés.

Techniquem­ent, le jeu est superbemen­t réussi sur PS4, aussi beau qu’un Horizon Zero Down. Sans surprise, sur PS4 Pro, les textures 4K même sur un écran 1080p rehaussent encore la beauté du jeu. Un mot sur la version française, si les musiques et bruitages sont du domaine de l’épique, les voix, elles, sont calamiteus­es comparées aux voix anglaises. Activez donc les sous-titres français et profitez du jeu dans la langue de Shakespear­e.

Jeu de l’année, non, mais parmi les meilleurs quand viendra l’heure de faire le bilan de 2018! God of War a su se renouveler en beauté et offre quelque chose de bien plus profond.

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