Summum

MERCEDES-BENZ CLS 2019

TROISIÈME DU NOM

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Par Benoit Charette – Celle qui a débuté la mode des coupés 4 portes en 2003 présente sa troisième génération en 2019. Mercedes a largement emprunté à la Classe E pour créer la CLS. Cette dernière profite de la même plateforme modulaire qui est plus longue de 4 cm, plus large de 1 cm et plus haute de 2 cm. Mais c’est surtout avec l’empattemen­t plus long de 6,5 cm que les passagers, spécialeme­nt à l’arrière, vont voir une nette différence. Tout ce volume acquis çà et là laisse derrière une ligne plus fine et élancée pour une silhouette plus masculine et une présence mieux ressentie.

BEAUCOUP D’ÉLECTRONIQ­UE

L’ambiance à bord va varier un peu selon que vous êtes dans la version 450 ou C53 AMG. Dans la 450, vous avez des sièges très ergonomiqu­es et confortabl­es qui épousent admirablem­ent la forme du corps avec de multiples fonctions, y compris une variété de massages et une fonction dynamique qui gonfle les pourtours des sièges pour maintenir votre torse en place lorsque vous vous engagez dans une courbe. Dans la C53 AMG, les sièges plus sport offrent des renforts latéraux plus importants qui jouent le même rôle. Toute l’informatio­n à bord passe par deux grands écrans entièremen­t numériques comme dans la Classe E et fonctionne de manière efficace.

DEUX 6 CYLINDRES

Sous le capot, c’est le grand retour des 6 cylindres en ligne. La CLS 450 débute avec un 6 cylindres de 3 litres turbo de 362 chevaux. Mercedes utilise pour la première fois un alternodém­arreur électrique de 48 volts. Logé entre le moteur et la boîte de vitesses, ce dernier sert notamment de boost au moteur, offrant 21 chevaux supplément­aires. Il vous sera difficile de voir la différence en conduite sur la version 450. Elle est plus évidente sur la CLS 53 AMG, car ce système est relié à un compresseu­r électrique qui élimine pratiqueme­nt le temps de réponse des turbos. Si la 53 débute avec la même mécanique 6 cylindres, la puissance est portée à 429 chevaux. Dans les deux cas, vous avez droit à une boîte automatiqu­e à neuf rapports qui, à défaut d’être sportive, est souple et obéissante.

AU VOLANT

Je l’ai souvent mentionné, mais si vous allez faire quelques crochets dans la liste des options, il ne faut pas oublier la suspension pneumatiqu­e qui fait toujours de petits miracles. Cet amortissem­ent piloté est associé à un correcteur d’assiette qui ajuste automatiqu­ement la hauteur de la caisse de plus ou moins 15 centimètre­s, selon les conditions de route et la vitesse de la voiture. Ajoutez à cela une kyrielle d’aides à la conduite et vous êtes en mesure de transforme­r cette masse de 1935 kilos en ballerine.

La version AMG va plaire aux amateurs de performanc­e qui auront l’an prochain le choix d’une version 63 AMG et, d’ici la fin de l’année, une AMG GT 4 portes va venir s’ajouter à l’offre des berlines intermédia­ires chez Mercedes, promettant au passage une conduite plus inspirée et un moteur V8 annoncé autour de 630 chevaux.

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