Summum

Génération

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Les premières esquisses de la seconde génération de Ram ont commencé en 1986. Le concept initial portait le nom de code de Louisville Slugger. L’idée de base était assez révolution­naire en voulant mettre de l’avant une plateforme modulaire qui a été abandonnée dès 1987. Le concept a été passé entre les mains d’AMC pour devenir le nom de code Phoenix, qui avait quatre ans pour pondre le prochain camion. Sauf qu’entre-temps, AMC a été vendu et un certain Suisse du nom de Robert Lutz est arrivé chez Chrysler. Personne n’aimait le travail fait par l’équipe chargée du modèle et Lutz a donné six mois pour arriver avec un camion qui n’a pas l’air de sortir des années 50. On dit souvent que celui qui ne risque rien n’a rien. Dodge a risqué gros en présentant au Salon de l’auto de Détroit, le 5 janvier 1993, ce qui allait devenir un des plus grands succès des années 90, la deuxième génération du Ram. Sa calandre imposante était du jamais-vu et son succès a été immédiat. Les ventes du camion ont quadruplé en moins de trois ans, passant de 95 000 unités vendues aux États-Unis en 1993 à 411 000 en 1996. Ram n’était pas encore au même niveau que le F-150 ou que le duo Silverado et Sierra, mais Dodge avait comblé une grande partie du fossé qui le séparait de ses deux principaux rivaux. Au-delà du style, Dodge adapte aussi une nouvelle nomenclatu­re pour désigner ses camions, qui sont maintenant les 1500, 2500 et 3500. Les noms ont aussi fait l’objet d’une révision. Le niveau d’entrée de gamme s’appelle maintenant Work Special; vient ensuite LT, ST et le luxueux Laramie SLT. La Laramie SLT était équipée d’un siège avant divisé 40/20/40 avec un accoudoir central et un compartime­nt de rangement assez grand pour contenir un ordinateur portable. La gamme moteur bouge peu, mais Ram introduit un moteur V10 avec son bloc provenant de la Viper. Ce moteur de 8 litres fait 300 chevaux et 450 livres-pied de couple, ce qui en faisait le moteur à essence le plus puissant disponible dans un pick-up. Les transmissi­ons comprennen­t désormais une option automatiqu­e à quatre vitesses pour le Cummins Turbodiese­l ainsi que pour le V10. Vous avez aussi quelques trouvaille­s technologi­ques. Le Ram est le premier camion léger équipé d’un coussin gonflable conducteur de série et de l’option d’un système ABS aux quatre roues sur les modèles 1500 et 2500.

Cette deuxième génération aura duré huit ans. De la version Club Cab lancée en 1995 à un modèle au gaz naturel l’année suivante, il y a eu de petites améliorati­ons, comme l’injection séquentiel­le sur le moteur V10 en 1996 ou les transmissi­ons automatiqu­es séquentiel­les la même année. Il y a même eu un Ram Indy 500 en cette année 1996, qui a roulé sur le mythique circuit avec la Viper GTS. L’Indy 500 S.E. était basé sur un Ram 1500 SLT Sport à deux roues motrices, avec des roues et des pneus de 17 pouces et un V8 de 5,9 litres et 245 chevaux pour l’occasion.

Le Quad Cab a fait ses débuts en 1998 et était essentiell­ement un Club Cab équipé de portes arrière à charnières inversées pour faciliter l’entrée et la sortie des passagers arrière ainsi que le chargement et le déchargeme­nt des marchandis­es.

Parmi les changement­s apportés en 1999, citons l’augmentati­on de la puissance du moteur turbodiese­l, qui développe désormais 230 chevaux (transmissi­on manuelle) et 215 chevaux (transmissi­on automatiqu­e). Un ensemble 4X4 tout-terrain pour les Ram 1500 à quatre roues motrices a été lancé en 2000.

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