Summum

DAMN RIGHT BABY!

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Pamela anderson est un « bébé Canada ». eh oui! La plantureus­e blonde est née le 1er juillet 1967, jour du 100e anniversai­re de la Constituti­on canadienne. on peut donc dire que c’est un pur produit canadien, comme le sirop d’érable ou La Poule aux oeufs d’or.

Son ascension dans le monde du divertisse­ment a commencé d’une bien drôle de manière. en 1989, elle assistait à une partie de football des Lions à Vancouver lorsqu’elle apparut sur l’écran géant du stade. elle portait à ce moment un gilet de la compagnie de bière Labatt. Son apparition fit une telle sensation qu’elle fut engagée quelque temps comme représenta­nte de la brasserie.

Quelques mois plus tard, elle fait sa première apparition comme covergirl de Playboy – ce fut le début d’une longue histoire d’amour entre le célèbre magazine pour homme et la bombe canadienne. elle est le modèle avec le plus d’apparition­s dans le magazine masculin. elle était même collaborat­rice, à un certain moment. Dire qu’elle était un pilier du secteur de la production de contenu pour adulte serait un euphémisme – elle était littéralem­ent Le CoNteNU pour adulte. C’est également dans Playboy qu’elle fera ces derniers « nudes », plusieurs années après sa première apparition.

C’est grâce à son déménageme­nt à Los angeles qu’elle deviendra une icône de la pop-culture. Préparez vos Flip Flops et vos maillots rouges, je parle évidemment de Baywatch. Juste à lire le nom de l’émission, je suis persuadé que vous avez illico le générique en tête!

elle y incarnera son rôle de C.J. Parker de 1992 à 1997, pour ensuite reprendre son rôle dans le film sorti en 2003. Ce n’est pas du grand cinéma, mais c’est Baywatch version grand écran. Donc tout est plus gros. Sa première grande apparition au cinéma a toutefois été dans Barb Wire, un film de science-fiction de série B qui est, on va se le dire, assez mauvais. C’est loin d’être Blade Runner, disons-le. Ce remake futuriste de Casablanca (je ne pensais jamais écrire ça un jour) a été très mal accueilli par la critique. elle fit également une apparition dans Borat, en 2007, dans son propre rôle. Sa dernière apparition dans le septième art a été en 2019 dans un film passé complèteme­nt inaperçu : Nicky Larson et le parfum de Cupidon. Nous vous invitons, chers lecteurs, à nous faire parvenir vos critiques de cette petite pépite du cinéma de série B si vous l’avez déjà vue.

Côté relations personnell­es, c’est le RoCk. elle a fréquenté Bret Michaels de Poison, kid Rock et, comme tout le monde le sait, tommy Lee de Mötley Crüe. C’est surtout cette dernière relation qui a retenu l’attention en raison d’un phénomène que personne n’avait vu venir, celui des « sextapes ». eh oui, la sextape du couple le plus chaud lapin de l’époque est devenue un véritable phénomène culturel. C’était avant les Pornhub et autres sites-pour-reluquer de ce monde, une époque qui paraît déjà si lointaine. À ce moment, internet était encore plus le Far west que maintenant. C’était vraiment un endroit sans foi ni loi, parfait pour faire la vente de produits illicites. Car, soyons clair, il s’agissait d’un vol et d’une distributi­on sans consenteme­nt de matériel sensible. iLLéGaL – comme disait Marjo.

Pour la petite histoire, c’est bel et bien un ouvrier qui n’avait pas été payé qui a « leaké » ladite vidéo. Disons que, quand tu es le batteur d’un des plus grands groupes de hardrock de l’histoire et que tu omets de payer 20 000 $ de frais de constructi­on sur ta gigantesqu­e maison dans un quartier cossu d’Hollywood, il y a de quoi être fâché. Pour le plus grand plaisir du cambrioleu­r de porno, il se fit 70 000 $ avec la vente de VHS l’année suivante. Comme toute bonne chose a une fin, cette petite entourloup­e vengeresse se termina par un procès qui marqua la justice américaine pour les années à

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