Marche de protestation contre le projet minier
More than 100 people attended a march in Grenville on June 3 in protest of the Canada Carbon mining project, which plans to extract graphite and marble from a site near Scotch road in Grenville-sur-la-Rouge. The march was organized by SOS GSLR, an organization opposing the mining project. SOS GSLR claims the mine could affect the drinking water of multiple households.—photo
Le mois de juin est le mois de l’eau et c’est pourquoi SOS GSLR a organisé une marche afin de lancer un message au conseil de ville et démontrer le nombre d’opposants au projet, qui s’est avéré être plus d’une centaine de personnes. Des tracteurs avec de grandes enseignes étaient aussi de la partie. SOS GSLR soulève plusieurs inquiétudes
face aux possibilités que les travaux miniers de Canada Carbon puissent affecter l’eau potable. La marche de protestation a commencé au pied du pont Long Sault et s’est terminée au presbytère de Grenville sur la rue Principale.
La frustration envers le conseil de ville de GSLR était bien visible sur plusieurs enseignes. Lors de la consultation publique du 22 février 2017 concernant le projet de mine à ciel ouvert, il avait été annoncé qu’un comité consultatif sur les mines (CCM) avait été formé. Ce comité, constitué de citoyens et de conseillers, avait comme mission d’étudier et de faire des recommandations au conseil en toute transparence sur les impacts économiques et environnementaux, le cadre juridique, l’acceptabilité sociale ainsi que sur les infrastructures de la municipalité.
Le conseil avait par la suite adopté une nouvelle résolution confirmant son soutien à Canada Carbon, pour que ce dernier puisse poursuivre ses démarches avec la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ), ce qui a mis un terme au comité consultatif. SOS GSLR est donc devenu l’aile militante contre le projet de la mine.
À l’époque de l’adoption de cette nouvelle résolution, Tom Arnold, président de SOS, avait déclaré que « depuis juillet 2015, le conseil devait s’occuper de la simple tâche de la conformité de notre réglementation d’urbanisme, ce qu’il refuse intentionnellement et publiquement de faire, s’amusant à positionner la municipalité dans une situation très dangereuse et dommageable, autant pour les citoyens que pour la mine...»
Le dossier du projet de la mine de Canada Carbon à GSLR est loin d’être clos et plusieurs étapes devront être franchies. Rappelons-nous que lors de la visite du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, celui-ci avait affirmé que pour qu’un tel projet voie le jour, il devra y avoir une acceptabilité sociale.