Tribune Express

La tristesse fait place à la joie pour le couple Carpentier-Pominville

- FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

Les larmes de tristesse de Chantal Carpentier et de Martin Pominville se sont transformé­es en larmes de joie à la vue des meubles que deux employés d’une société de déménageme­nt sortaient de leur camion dans l’après-midi du 13 février.

Ce couple de Hawkesbury avait fait l’objet d’un article dans la Tribune-Express il y a quelques semaines. L’article rapportait qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour meubler leur nouvel appartemen­t sur la rue Abbott.

« Que c’est agréable, s’est réjouie Mme Carpentier. C’est beau. C’est très beau. Je suis toute folle, folle. »

Le couple venait de recevoir un sofa à quatre places, un lit à deux places, des lampes, des armoires, un bureau d’ordinateur, un porte-téléviseur et plus encore. Ces meubles en bon état sont venus changer le quotidien du couple.

Mme Carpentier avait de quoi oublier le matelas installé par terre et sur lequel dormait le couple. « Yes, on pourra dormir ce soir », a-t-elle soupiré avant d’ajouter : « Il nous reste la laveuse, la sécheuse, le réfrigérat­eur et la poêle, mais nous-mêmes, on va s’arranger avec ça. »

Une église située dans leur quartier leur a également donné quatre chaises, une table et un four à micro-ondes.

Un chèque de 30 000 $...

Après la sortie de l’article sur leurs conditions de vie, le couple a reconnu avoir reçu une quinzaine d’appels. La plupart leur demandaien­t de venir chercher les meubles, mais se ravisaient aussitôt en se rendant compte que les intéressés n’avaient pas de véhicule pour effectuer eux-mêmes le transport.

Une dame leur aurait promis des meubles et a changé de décision au tout dernier moment. « Elle a dit qu’elle a fait des enquêtes sur nous et qu’elle ne voulait plus nous aider. Nous sommes de bonnes personnes », a insisté Mme Carpentier.

Quelqu’un les aurait aussi fait rêver à travers la promesse d’une forte somme d’argent. « Il a appelé pour dire qu’il travaillai­t à l’hôtel de ville et qu’il allait nous remettre un chèque de 30 000 $ à son retour de Toronto. On ne savait pas s’il disait la vérité, mais depuis, il n’a plus rappelé pour le chèque de 30 000 $ », a raconté M. Pominville dans un grand éclat de rire.

 ?? Frédéric Hountondji ?? Chantal Carpentier and Martin Pominville are all smiles after receiving furniture from a local organizati­on. A few weeks ago, our newspaper published an article on the fact the couple had no money left to buy furniture for their new apartment.—photo
Frédéric Hountondji Chantal Carpentier and Martin Pominville are all smiles after receiving furniture from a local organizati­on. A few weeks ago, our newspaper published an article on the fact the couple had no money left to buy furniture for their new apartment.—photo

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