LES CANDIDATS FACE À LA FRANCOPHONIE
Une question sur l’importance qu’ils accordaient au fait français et à l’identité francophone de la région a soulevé des réponses variées de la part des candidats aux élections provinciales que les journalistes d’EAP ont récemment rencontrés lors d’une table ronde éditoriale.
Le 17 mai dernier, trois candidats de la circonscription de GPR, le libéral Pierre -FSPVY MF MJCFSUBSJFO %BSDZ /FBM %POOFMMZ FU MB OÊP EÊNPDSBUF #POOJF +FBO -PVJT POU BDDFQUÊ M JOWJUBUJPO EF &"1 EF QBSUJDJQFS AE une table ronde éditoriale. La candidate du Parti progressiste-conservateur, Amanda Simard, a décliné notre invitation.
Le candidat libéral, Pierre Leroux, a souligné s’être attaqué à cette division entre les deux communautés lorsqu’il est devenu maire de la municipalité de Russell. Il plaide par ailleurs pour un service de qualité en GSBOÉBJT OPUBNNFOU EBOT MB TBOUÊ
« Les gens veulent avoir des services dans leur langue, mais de bons services. Pouvoir communiquer ensemble, que ce soit FO BOHMBJT PV FO GSBOÉBJT KF QFOTF RVF D FTU primordial », a estimé M. Leroux.
Quant à la candidate néo-démocrate, elle en a surtout fait un enjeu qui touchait le monde agricole. « Le principal problème est que les services ne sont pas nécessairement GPVSOJT FO GSBOÉBJT QPVS MFT BHSJDVMUFVST Ceux qui cherchent de l’information pour avoir accès à des demandes de subvention doivent les écrire en anglais, c’est un QSPCMÍNF RVF K BJNFSBJT SÊTPVESF øv &MMF B également soutenu que le campus scolaire d’Alfred doit appartenir aux agriculteurs.
Le représentant libertarien, pour sa part, a simplement répondu que le gouvernement ne devrait pas se mêler de la langue. « La langue vient du peuple, elle ne descend pas du gouvernement. Mais le gouvernement y B NJT TPO OF[ ¬B GBVTTF MF KFV &O 0OUBSJP on aurait presque besoin d’une loi comme MB -PJ 0O B CFTPJO EF ÉB QPVS QSPUÊHFS les anglais et trouver la paix entre les deux MBOHVFTøv B QSÊDPOJTÊ . /FBM %POOFMMZ