QUEL SERA L’AVENIR DE L’ÎLE DU CHENAIL?
Plus d’une vingtaine de personnes, y compris l’ancienne mairesse Jeanne Charlebois, ont assisté à un atelier de deux heures, le 21 novembre dernier, au sujet de l’avenir de l’ile du Chenail.
Dans le cadre de la planification de l’Île du Chenail, les dirigeants communautaires de Hawkesbury devront décider des limites à imposer à la circulation automobile dans l’aire de loisirs du Parc de la Confédération.
« À qui est destiné ce parc? a demandé Jonathan Hack, un consultant de Sierra Planning and Management. Quelle est l’importance de ce parc? »
La question de la circulation piétonnière par rapport à la circulation automobile est devenue le sujet commun, pendant une grande partie de l’atelier public du 21 novembre sur les objectifs de planification du développement de la zone récréative de l’île du Chenail, à Hawkesbury. Plus d’une vingtaine de personnes ont assisté à l’atelier de deux heures, au Complexe sportif Robert Hartley. Dans le cadre d’un remue-méninge, les participants ont livré des idées et des suggestions qui feront partie d’un rapport ultérieur au conseil municipal.
Lors de deux séances précédentes, les intervenants de l’aire de loisirs de l’ile du Chenail ont mis en lumière des préoccupations concernant le secteur, notamment le Centre culturel Le Chenail, le parc de la Confédération, le terrain de pétanque récréatif et compétitif local et une rampe de mise à l’eau publique. Parmi ces questions, mentionnons la nécessité d’avoir un arrêt de transport en commun sur le site, pour aider à promouvoir davantage l’utilisation du parc et des autres installations par le public, et la restauration d’une promenade le long du rivage de l’ile, pour la marche récréative occasionnelle. Le potentiel de développement commercial à petite échelle, pour soutenir ou compléter les caractéristiques culturelles et récréatives existantes, a également été discuté lors des ateliers précédents.
M. Hack et ses collègues consultants, Lindsay Cudmore et Renée Gratton, ont tous noté que les futurs plans conceptuels d’aménagement de l’ile du Chenail doivent tenir compte de tout conflit potentiel entre la circulation piétonnière et automobile.
« C’est ce qu’on n’arrête pas d’entendre,
B EJU .NF (SBUUPO /PVT BWPOT BVTTJ TPVWFOU entendu parler de la nécessité de protéger l’environnement. »
Les deux douzaines de personnes qui ont assisté à l’atelier du 21 novembre se sont divisées en trois groupes de discussion, pour réfléchir aux enjeux entourant l’ile du Chenail. Une liste de leurs commentaires, rédigée vers la fin de la session, soulignait le besoin d’une passerelle piétonnière séparée vers l’île, à partir du centre-ville de Hawkesbury, pour éviter la circulation routière achalandée vers le pont Long Sault; la création d’une promenade couverte le long de la rive; un quai des pêcheurs, dédié aux pêcheurs; un meilleur éclairage; plus de circulation piétonne et cycliste; un nombre limité de places de stationnement automobile pour les visiteurs hors de la ville et également les usagers du débarcadère.
Un point souligné dans le résumé de la discussion est que l’aire de récréation de l’Ile du Chenail sert d’entrée vers l’Ontario. Toute la circulation en provenance du Québec passe par le pont. Le parc devrait donner une bonne première impression.