UNE JOURNÉE DE DÉBRAYAGE SANS PRÉCÉDENT DEPUIS 1997
Une grève historique a touché 200 000 enseignantes et enseignants et travailleuses et travailleurs en éducation, oeuvrant dans près de 5000 écoles réparties entre 72 conseils scolaires et 2 millions d’élèves en Ontario, une première depuis 1997.
Ils étaient des milliers d’enseignants, enseignantes, travailleurs et travailleuses en éducation dans les rues de l’Ontario, pour crier leur colère et leur opposition à la politique du gouvernement progressisteconservateur de l’Ontario.
Le bras de fer entre le gouvernement du premier ministre Doug Ford et les syndicats a pris un nouveau tournant le vendredi 21 février. Plusieurs syndicats ont décidé un débrayage général qui a touché toutes les écoles de l’Ontario, particulièrement les écoles de l’est de l’Ontario qui ont massivement participé à cette journée.
Après l’échec des négociations entamées mercredi et jeudi derniers avec le gouvernement Ford, l’Association des enseignantes et des enseignants francophones de l’est de l’Ontario, accompagnée par la Fédération des enseignantes et des enseignants de M ÊMÊNFOUBJSF EF M 0OUBSJP '&&0 &5'0 MB Fédération des enseignantes et enseignants EFT ÊDPMFT TFDPOEBJSFT EF M 0OUBSJP '&&40 FU M 0OUBSJP &OHMJTI $BUIPMJD 5FBDIFST "TTPDJBUJPO 0&$5" POU EÊDJEÊ EF GBJSF VOF grève générale qui a paralysé l’enseignement public dans la province. C’est en tout deuxmillions d’élèves qui ont été forcés à une journée de congé.
- "&'0 FU MFT BVUSFT TZOEJDBUT POU BVTTJ organisé plusieurs manifestations devant 5000 établissements de l’Ontario. Des centaines d’enseignants, enseignantes ainsi que des parents d’élèves se sont rassemblés à plusieurs endroits, dans Prescott-Russell.
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M "&'0 BWBJU MBODÊ une grève du zèle qui est passée depuis à la phase trois, qui consiste en une journée complète de débrayage chaque semaine si le gouvernement Ford ne trouve pas une solution rapide aux revendications des enseignantes, des enseignants et des travailleuses et travailleurs en éducation.
«Cette grève peut se transformer en une grève générale», a affirmé le président de M "&'0 3ÊNJ 4BCPVSJO
De son côté le ministre de l’Éducation Stephen Lecce avait déclaré, à l’assemblée législative, que ce mouvement de grève prend en otage les élèves qui sont les seules victimes de cette journée de débrayage. Il avait demandé au syndicat de retourner à la table de négociation.
Jusqu’à ce jour, rien n’indique que la crise trouvera un dénouement rapide. Au contraire, à la suite du succès de la grève EV WFOESFEJ GÊWSJFS M "&'0 QSÊQBSF VO nouveau mouvement pour le jeudi 27 février.
j+FVEJ EFSOJFS M "&'0 B SFÉV VOF PGGSF EV Conseil des Associations des employeurs $"& SFQSÊTFOUBOU MFT DPOTFJMT TDPMBJSFT francophones, et du ministre de l’Éducation Stephen Lecce. L’offre était absolument inacceptable pour les élèves et les membres EF M "&'0 6OF FOUFOUF PVJ NBJT QBT AE O JNQPSUF RVFM QSJY - "&'0 B JOGPSNÊ TFT membres qu’ils auront une nouvelle journée de débrayage provinciale le jeudi 27 février», a déclaré M. Sabourin, le président EF M "&'0