Court-circuiter son « gouverneur central »
Présence de rivaux
La simple présence de compétiteurs directs, à l’entraînement ou lors d’une course, est suffisante pour en donner un peu plus qu’on ne le ferait normalement. Attention : recherchez la compagnie d’individus légèrement plus forts que vous, sinon, le stratagème aura exactement l’effet contraire de celui que vous souhaitez...
Plus d’encouragements
Aussi simple que cela puisse paraître, se faire crier « let’sgo », « t’es capable » et « t’es bon, champion » repousse vraiment le seuil de l’épuisement. Dans une étude publiée en 2014, des chercheurs ont constaté que de tels encouragements réduisent de 50 % la perception de l’effort et augmentent de 18 % la distance parcourue lors d’un test physique maximal.
Moins de rétroactions
Savoir en temps réel combien de watts vous poussez, à quel rythme votre muscle cardiaque pompe et de quelle façon vous vous comparez au reste de l’humanité est certes utile. Or, cette surabondance d’informations peut paradoxalement vous couper de vos propres sensations au lieu de vous apprendre à vous y fier. Les « jours sans », c’est aussi une excellente manière de conditionner son esprit pour de bon. La solution : y aller à l’aveuglette une fois de temps à autre.
Au-delà de son petit nombril
Dans leur livre PeakPerformance, Brad Stulberg et Steve Magness suggèrent de réfléchir aux raisons qui nous poussent à nous dépasser. Selon eux, donner à sa performance un sens véritable qui transcende sa propre personne augmente sa motivation à se faire mal. Confronté à l’adversité, vous serez plus à même de serrer les dents et de persévérer.