COUP SUR COUP
Coup de pouce
De certaines municipalités qui incitent les citoyens à se procurer un vélo, telle Granby, qui offre 75 $ à l’achat d’un usagé (coût du vélo dans un organisme local), 50 $ s’il est neuf, et 100 $ pour un vélo à assistance électrique. La a ville de Laval accorde de son côté une subvention de 400 $ dans ce dernier cas.
Coup dur
Pour le boulevard Gouin, qui trône encore une fois en tête des pires routes du Québec, selon le classement de CAA-Québec. Il faut dire qu’outre la chaussée dégradée, les poteaux en plein milieu de la piste cyclable n’aident pas.
Coup de force
Des coursiers français de plateformes de livraison de repas à vélo, qui ont fait grève en juillet. Ils demandaient une tarification horaire minimum, des plages de travail garanties et une prise en compte de la pénibilité de leur métier. En gagnant entre 3,50 et 5,30 euros par livraison et en ne bénéficiant d’aucun droit, il est assurément difficile de subvenir à ses besoins.
Bon coup
De la Sépaq, qui a choisi le parc du Mont-Orford comme site d’un projet pilote d’aménagement de sentiers de vélo de montagne. En attendant la dizaine de kilomètres de sentiers promise pour 2019, des pistes de fatbike seront accessibles dès cet hiver.
Coup d’argent
Des entreprises de covoiturage qui investissent dans le vélo en libre-service. Après Uber qui a acheté Jump Bikes et sa flotte, c’est au tour de Lyft, un concurrent, d’investir dans le deuxroues en acquérant Motivate. Cette dernière n’est pas une inconnue au Québec, puisque propriétaire de 8D Technologies, la société montréalaise derrière le système de location des Bixis.