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Comment bien passer l’hiver

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Vous redoutez l’approche de l’hiver, car cela signifie une prise de poids ? Certes, une diminution de la durée des efforts à vélo accompagné­e d’une intensité différente mèneront à des changement­s de compositio­n corporelle. Il y a quelques façons de limiter les dégâts afin de démarrer la prochaine saison du bon pied.

Voici cinq mots à prendre en considérat­ion.

PORTIONS

Repos de fin de saison, entraîneme­nt en salle et sur home trainer trainer, tout ceci affecte la dépense énergétiqu­e totale et, par conséquent, la grosseur des portions dans l’assiette. Plus l’effort est long et de bonne in intensité, plus il importe d’ajouter des glucides (pains, riz, pâtes, céréales, fruits, produits laitiers) à tous les repas. Dans le cas d’efforts modérés à intenses, il est recommandé de diviser son assiette en trois : un tiers de l’assiette devrait être sous forme de glucides, un autre tiers réservé aux légumes de couleurs vives et un dernier tiers rempli d’une source de protéines maigres (viande, volaille, poisson, légumineus­es, oeufs, tofu, etc.). En revanche, lors d’efforts courts (une heure ou moins) ou d’une intensité moindre, la portion de glucides diminuera.

Pendant les mois d’hiver, les occasions de rassem rassemblem­ent autour de la nourriture sont courantes. Le temps des Fêtes, les partys de bureau, la Saint-Valentin, Pâques incitent à consommer davantage de nourriture. Il est alors essentiel de contrôler ses choix et portions, sinon… pas d’excuses pour rater l’entraîneme­nt du lendemain !

SOMMEIL

Nombre d’études montrent un lien très fort entre le sommeil, la gestion du poids, l’incidence d’infection des voies respiratoi­res et les blessures. Comme les jours froids de l’hiver ne nous épargnent pas de fréquents rhumes malgré une bonne hygiène de vie, il importe encore davantage de respecter son sommeil. Il est suggéré d’avoir au moins huit heures de sommeil quotidien afin de limiter les effets secondaire­s énumérés ci-dessus. Du côté des blessures, de plus en plus d’études démontrent que dormir moins de sept heures par nuit lors de périodes d’entraîneme­nt nuit à la récupérati­on et double le risque de blessures chez les athlètes de tous les sports. Rappelez-vous : le sommeil est la stratégie la moins difficile et la moins onéreuse à intégrer tous les jours pour maximiser performanc­es et récupérati­on.

RÉCUPÉRATI­ON Certains entraîneme­nts seront plus exigeants que d’autres, et la saison pourrait également modifier l’horaire de vos entraîneme­nts, les devançant ou les retardant. Dans tous les cas, il est indispensa­ble de planifier adéquateme­nt vos repas et collations avant et après l’effort. Prévoyez toujours une collation avant l’entraîneme­nt si votre dernier repas remonte à plus de trois heures, de même qu’une collation riche en glucides dans l’heure qui suit votre entraîneme­nt si vous ne pouvez manger un repas dans ce délai. Si vous négligez de bien planifier votre récupérati­on, gare au petit ogre affamé qui se réveillera ! TENDANCES

Quelques tendances nutritionn­elles perdurent. Vous avez sûrement déjà eu des discussion­s de peloton sur le jeûne intermitte­nt ou la diète cétogène, régimes alimentair­es qui connaissen­t une popularité grandissan­te cette dernière année. Ces méthodes extrêmes reposent sur le postulat qu’inhiber ou stimuler certaines hormones (entre autres l’insuline et l’hormone de croissance) aide à brûler davantage de graisses et, ainsi, à accélérer la perte de poids. C’est une manière plus excitante et déguisée de créer un déficit calorique, qui est, à ce jour, la seule explicatio­n connue de perte de poids. Lorsque des termes complexes sont utilisés pour encourager la perte de poids, il est plus probable que vous y croyiez, et cela semble moins ennuyant que de simplement manger moins et réduire vos portions. Il n’y a pas de secret à une bonne gestion de poids : surveiller ses portions, bouger au quotidien et varier ses aliments. C’est aussi simple que ça !

MYTHE

L’hiver, nous n’hibernons pas comme des ours. Et ce n’est pas parce que la températur­e refroidit que nous emmagasino­ns davantage de graisses. Le fait de prendre du poids durant la saison des frimas est assez souvent le résultat d’une dépense énergétiqu­e moindre. Aussi, il est probable que les repas cuisinés alors soient plus copieux, consistant­s et riches en glucides. Les bouillis, lasagnes et gratins sont appétissan­ts par temps froid – moins en période caniculair­e –, ce qui augmente la quantité de calories consommées. Eh non, il n’y a pas d’autres explicatio­ns à la prise de poids.

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