Les Défis du Parc : une édition d’anthologie
À l’occasion de la 12e édition des Défis du Parc, l’événement s’est offert quelques nouveautés marquantes : un parcours inédit et le tout premier triathlon des Défis du Parc national de la Mauricie.
En ce qui concerne le trajet en 2018, la réfection de la route Promenade a occasionné la fermeture du secteur Saint-Jean-des-Piles. Les cyclistes s’élancent donc dans le 53 km et le 100 km de l’entrée de Saint-Mathieu en découvrant la route Promenade entre le secteur Shewenegan et le belvédère. Ceux qui s’attendaient à un parcours plus facile seront déçus: le 100 km comporte au-delà de 1800 m de dénivelé positif, avec la route montant au belvédère à grimper deux fois.
Le départ est donné sous un soleil timide : des conditions de pédalage parfaites ! L’équipe des Roses est bien visible dans le peloton, sans oublier les bénévoles toujours aussi souriants malgré la fraîcheur matinale.
Il fait pareillement frais pour le premier triathlon des Défis. Ce n’est pas tous les jours que le lac Wapizagonke fume ; ce matin-là, c’est pourtant le cas. À l’aube, alors que le thermomètre affiche huit petits degrés Celsius, l’immense nappe d’eau est recouverte d’un épais brouillard de condensation. La tâche des quelque 400 inscrits au triathlon de cette édition des Défis en est compliquée. Difficile, en effet, de nager 750 m dans une telle purée de pois. Au moins, l’eau est chaude (plus que l’air).
La portion vélo est dans la même veine. Dès leur sortie du lac, les triathlètes se colletaillent à un mur de deux bornes à peine ont-ils quitté la zone de transition aménagée près de l’aire de pique-nique Shewenegan, dans le secteur Saint-Mathieu. Puis, une fois sur la route panoramique du parc, rebelote : des côtes et encore des côtes. Au total, ils rouleront 25 km sur ce parcours casse-pattes avant de revenir « racker » leur monture dans la zone. Dans le lot, on trouve peu de vélos de triathlon, dont la géométrie est inadaptée à la grimpe. Un choix judicieux.
En triathlon, c’est lors de la course à pied qu’on sépare les hommes et les femmes des enfants. Cette fois-ci ne fait pas exception : sur la boucle de 5,5 km des Défis du Parc, les participants qui sont partis comme des balles le paient cher. Il faut dire qu’ils se frottent aux sentiers Les Falaises et Les Cascades, réputés pour leur dénivelé considérable… et leurs nombreux escaliers. À l’arrivée, toutefois, point de visages longs. Que des sourires de satisfaction d’avoir terminé ce tout premier triathlon des Défis du Parc, homologué par Triathlon Québec.